Amour... toujours ?

Voici notre surprise... comme vous l'avez pu le deviner, j'ai une toute nouvelle fic à vous presentez : Amour... toujours ? En collaboration avec Violaine. Je peux vous dire que c'est un plaisir de vous la faire lire. Notre complicité et notre amitié, nous a enmener a imaginer et a ecrire une toute nouvelle histoire sur Instant Star. Fini les blablabla... place à la lecture !!
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Chapitre 1 : le coup de coeur

Prêtre : je vous déclare mari et femme, vous pouvez embrasser la mariée.
S’en suit un long baiser entre les deux jeunes marié.

La fin de cérémonie se déroula à merveille…
La plupart des familles ainsi que des amis proches assistèrent au vin d’honneur… et de délicieux petit four faisait le bonheur des invités.

Jude et Kat trinquèrent au mariage et à leur bonheur respectif.
Jude : ta robe est vraiment magnifique Kat.
Kat : merci…
C’est alors qu’elle se lança dans le récit de sa robe. En passant par l’idéalisation et la création de celle-ci.
Jude écouta attentivement ce que son amie lui raconter, jusqu'à ce que son regard tombe sur lui – un élégant jeune homme – ses yeux s’attardèrent sur son visage.
De l’autre coté de la salle, il l’avait lui aussi remarquer – cette jolie jeune femme –.
Leur regard se croisèrent… ils ne pouvaient détacher leur yeux l’un de l’autre… c’était comme une force qui les lié, les aimanter. On pouvait voir apparaitre peu à peu sur leur visage un sourire, un sourire timide…

DJ : le buffet sera prêt d’ici quelque minute, alors si vous voulez bien gagner vos places.
A l’entente de cette annonce, les invités se dirigèrent tous, vers leur table de prédilection.
Cette soudaine agitation les fit redescendre sur terre. Tout deux rechercha ses yeux, ce regard, qu’il avait perdu parmi cette foule, en vain.

On pouvait lire sur son visage, un petit air de déception… son sourire se referma.
Il l’avait trouvé magnifiquement belle. Grande, blonde, élancée… et cette robe bustier, couleur or… tout d’elle lui plaisait.
Jude quand a elle, resta figée quelque minute…
Kat : Juuude ?! Tu m’écoute ?
Elle regarda son amie
Jude : oh oui… tu me disais quoi Kat ?
Kat : qu’on devrait peut-être se diriger vers notre table !

Ludovic : vu ton aire, on dirait que ta princesse s’est volatilisé mon pote !
Il sortit de ses pensé et se retourna vers lui.
… : hein quoi ??
Ludovic : nan rien… Ah voici ma merveilleuse femme
Kat : bonjour mon amour. Bonjour thomas
Kat : justement Jude, je voudrai te présenter Thomas Dutoit
Il commença à tourner sa tête quand il reconnu se regard. Il ne pu oublier cette beauté entre mille.
Kat :… Thomas je te présente, Jude Harrison.
Thomas : enchanté
Jude : de-même
Il eu une envie soudaine… il s’approcha doucement d’elle et lui fit la bise.
Thomas : ah au faite, je suis le cousin de Ludo
Jude : moi, la copine d’enfance de Kat
Un sourire chaleureux se forma sur leurs lèvres.
Ludovic : nous devrions peut-être nous asseoir.
Tel un gentleman, il prit la main de Jude et l’accompagna à sa place… il retira la chaise et l’a fit s’asseoir.
Peut-être un signe du destin ?? Son nom gravé sur le petit papier disposé sur la table, était placé côte à côte de celui de Jude.

Tout au long du repas, tout les quatre abordèrent divers sujets comme la rencontre des jeunes mariés, les souvenir de jeunesse entre Thomas et Ludovic ainsi que celle entre Jude et Kat. On pouvait même entendre fréquemment des forts éclats de rire.
Le diner fut très bon et se passa merveilleusement bien. Si bien qu’une tierce personne pourrait croire, que Jude et Thomas se connaissait depuis des années… tellement qu’il s’entendait bien. Ils apprenaient à se connaitre au fur et a mesure qu’il parlait.
Jude : alors comme ça, tu à habiter 1an en Europe ?
Thomas : oui, ce fut une très belle expérience
Jude : et pourquoi avoir décidé de revenir habiter ici, à Toronto ?
Thomas : tout simplement, j’aime cette ville. Tout mes amis, ma famille, ainsi que toi maintenant, habite ici et surtout parce que j’ai de tres bon souvenir.
Les joue de Jude s’était rosie en entendant se compliment.
Thomas : et toi Jude ?
Jude : moi rien tres bien passionnant. Je n’ai pas bougé de cette ville mais faut dire aussi que j’ai un métier qui me prend beaucoup de temps…
Ils furent interrompus par un bruit provenant de la scène.
DJ : si les marié veulent bien rejoindre la piste de danse… Applaudissez tous Kat et Ludovic.
Une magnifique chanson retentit… les jeune marié ouvrit le bal.

Quelques minutes après Thomas se leva, à la grande surprise de Jude.
Thomas : voulez-vous m’accordez cette danse Melle Harrison ?
Jude : avec joie, Mr Dutoit
C’est ainsi qu’ils rejoignirent les autre couple déjà présent sur la piste de danse.
On pouvait sentir une certaine timidité dans leur geste. Ils étaient tout les deux ma à l’aise, chacun à leur façon.
Thomas avait posé ses mains sur ses hanches et Jude autour de son cou.
Rien d’anormal me direz-vous, mais enfaite si. Ils avaient laissé une si grande distance entre eux qu’une troisième personne pourrait s’y faufiler.
Thomas : regarde on est ridicule. On est coincé comme pas deux
Jude : c’est vrai, tu a raison.
Elle s’approcha un peu plus vers lui.
Thomas : tu ne me l’as pas encore dit. Qu’est ce qu’une élégante jeune femme comme toi fait ici sans cavalier ?
Jude : je pourrais te retourner la question.
Thomas : c’est bon, tu m’as eu
Un grand sourire se dessina sur leurs lèvres…
Comme gêner de poser une telle question, il baissa la tête.
Thomas : Jude… je voudrais te dire que… j’ai adoré discuter avec toi. Tu es si différente, si naturel… et tu me plais énormément
Des étincellent se mit à briller dans les yeux de Jude.
Jude : merci… je ne sais pas quoi dire d’autre.
Thomas : dit moi juste oui pour demain soir. Un diner en tête a tête.
Pour toute réponse, elle se rapprocha encore un peu plus de lui, si bien que son corps était collé au sien. Une énergie se dégagea de leur corps… tout les deux ayant sentie cette force qui les unissait.

Non loin de là, les jeunes mariés dansèrent aussi.
Kat : tu a vu mon chéri. Cupidon a sorti ses flèches
Ludovic : On dirait bien que tu a raison. Je t’aime…

Rien ne pourrait déranger ce nouveau couple… ils continuèrent à danser l’un contre l’autre. Ils avaient retrouvé ce regard, ce regard magique qu’il avait eu la première fois qu’ils se sont vus.
Thomas ne pouvait s’empêcher de lui sourire.
Thomas : tu es belle… murmura-t-il en lui remettant une mèche derrière ses oreilles.
Ils se regardèrent une dernière fois dans les yeux. Leurs visages se rapprochèrent… peu à peu leurs lèvres se scellèrent. Ils s’embrassèrent d’abord avec une infinie douceur puis beaucoup plus passionnément.
Une passion inexplicable se mit à naitre.
Ce fut leur premier baiser mais surement pas leur dernier…

Chapitre 2 : Et quatre ans plus tard... (Partie 1)

Beaucoup de choses ont changé depuis cette fameuse journée. Jude a aujourd'hui vingt-deux ans et est au somment de sa gloire. Plus connue sous le nom de Jude Harrison, elle a déjà quatre disques à son actif, se vendant tous mieux les uns que les autres.

Voila près de six ans que cette fabuleuse aventure a commencé. Elle s'était tout de suite très bien entendu avec son producteur Kwest ; si bien même, que sa sœur, Sadie, de deux ans son aînée, avait craqué. Presque cinq ans déjà qu'ils s'étaient mariés, pour le plus grand bonheur de Jude.

Quand ils avaient décidé d'emménager ensemble, Jude s'était sentie poussée vers la porte et se trouva alors un appartement dans un petit immeuble tranquille non loin des studios. Un petit quatre pièce chaleureux et cosy à souhait. Chaque pièce ayant son atmosphère, sa couleur, Jude les avait décorées au gré de ses envies, alliant à la perfection les accessoires et le mobilier. Cet appartement était vraiment à son image : reposant, convivial, sympathique et moderne.

En quatre ans, Jude avait fait quelques rencontres. Certains hommes lui plaisaient vraiment, d'autres tombaient au bon moment, pour combler son manque d'affection. Dans la plupart des cas, ces idylles de passage ne duraient pas. Un homme cependant lui avait plu, un avec qui elle se voyait déjà rester, pour plus qu'une amourette. Mais lui en avait décidé autrement, préférant ne pas poursuivre, ou commencer, cette relation naissante.

** Flash Back**

Jude se réveilla après une bonne nuit de doux rêves, après une nuit où il avait occupé toutes ses pensées. Thomas... Son prénom résonnait encore dans sa tête.
Son premier regard fut pour l'horloge : quatorze heures. Déjà dix heures qu'ils s'étaient quittés... Plus que six avant leurs retrouvailles.
Ils avaient eu du mal à se séparer, c'est donc tout naturellement qu'ils s'étaient donné rendez-vous, juste en face de l'église, dans un petit café, avant d'aller dîner et poursuivre la soirée ensemble.

Jude se leva et se dirigea directement vers la salle de bain. Trente minutes plus tard, quand elle en ressortit, elle était détendue. Mais ce fut de courte durée, rapidement l'angoisse montant en elle. S'habiller s'avéra bien plus compliqué qu'elle ne l'aurait pensé. Elle hésita beaucoup, elle voulait être parfaite.
Une fois chose faite, elle se décida à déjeuner mais une boule dans l'estomac l'empêcha d'avaler quoique ce soit.

La tension montait, la nervosité prenait de plus en plus de place... Jude passait son temps à regarder sa montre, les minutes ne s'écoulaient pas assez vite, selon elle. Elle tournait en rond dans son appartement, était incapable de se calmer, de s'asseoir dans son canapé pour attendre tranquillement.

Il était enfin dix-neuf heures trente, temps pour elle de se rendre au rendez vous. Jude avait beau habiter juste à côté, elle ne pouvait patienter plus longtemps, il fallait qu'elle le voit.

Sur le chemin, elle ne pensait qu'a lui. Impatiente de le revoir, elle appréhendait un peu cependant. Le doute s'installa furtivement. Toutes sortes de questions lui traversaient l'esprit comme : allait-il toujours la trouver à son goût ? Quand elle se calma enfin, elle repensa à lui...à ses yeux...à son regard si envoûtant... à sa bouche...à ses lèvres...à ce baiser passionné qui lui offrait encore des frissons rien que d'y repenser.

Enfin arrivée au lieu du rendez-vous, elle pénétra dans le café et jeta un rapide coup d'œil dans la salle, il n'était pas encore arrivé. Jude s'installa près de la vitre donnant sur la rue, pour pouvoir guetter son arrivée. Elle commanda un verre et attendit. Son cœur s'emballait à chaque fois que quelqu'un poussait la porte d'entrée.

Une heure trente et deux verres plus tard, Jude se leva, régla la note et rentra chez elle. Il n'était pas venu. Pas un mot, un simple lapin, dans les règles de l'art.

Sur le chemin du retour, Jude n'était pas triste, elle était en colère. Pas tellement contre lui, plutôt contre elle. Comment avait-elle pu croire que cet homme était le bon, qu'il lui plaisait et que c'était réciproque.

Tout le stress et la tension retombèrent, Jude s'endormit en se jurant de ne plus jamais se faire avoir par les hommes, tous ces dragueurs qui lui brisent le cœur.

** Fin Flash Back**

Chapitre 3 : Et quatre ans plus tard... (Partie 2)

** Flash Back **

Vers quinze heures, Thomas se réveilla enfin. Une bonne nuit de sommeil, il était requinqué. Sa première pensée fut pour Jude, cette fille qu'il avait rencontré la veille. La fille avec qui il avait sympathisé, la fille avec qui il avait dansé, la fille qu'il avait embrassé... La fille qui l'avait troublée au point de le déstabilisé, au point de perdre confiance en lui... C'était elle, celle qu'il attendait depuis si longtemps, il le sentait, c'était "la" fille.

Vingt heures était l'heure convenue pour se revoir. Thomas avait hâte. Il ne pensait qu'à une chose : la revoir, la serrer dans ses bras, l'embrasser, à nouveau. Il se prépara rapidement et vers dix-sept heures, il quitta son domicile à la recherche d'un magasin pour lui acheter une fleur. Il errait dans les rues, ne trouvant rien pour le satisfaire. Enfin, il trouva la fleur, les fleurs idéales. Un bouquet d'arum rouge, symbole de beauté magnifique. Et tout simplement du rouge, signe de passion. Il se mit déjà à rêver d'elle, à l'odeur de son parfum, à sa peau douce et à ses lèvres.

Quelques minutes plus tard, un coup de fil le sortit de ses pensées. Numéro inconnu, indicateur téléphonique de la France, cela l'intrigua mais ne l'empêcha pas de répondre.
- Oui, allo ?
Un long silence s'installa, son visage devenant de plus en plus pâle au fil des minutes. Thomas raccrocha et fit demi-tour, rentra chez lui et fit ses valises.

** Fin Flash Back **

Thomas se retrouvait dans ce même aéroport, comme quatre ans auparavant. Il était de retour à Toronto après une longue absence. Mais ce n'était plus le même Thomas. Aujourd'hui, il avait 26 ans, il avait vieilli et mûri par la même occasion... Il monta illico dans un taxi avec tous ces bagages, direction son nouvel appartement, trouvé par un de ces amis qui habitait Toronto. Quelques temps plus tard, il arriva enfin chez lui. Le chauffeur montait ses affaires dans le salon tandis que Thomas faisait le tour de son nouveau chez soi.

Dans une chambre à la tapisserie bleue, il se permit son premier commentaire depuis son arrivée.
- Je crois que cette chambre va être la tienne Jules ! Elle te plaît ?
Le petit garçon brun aux yeux bleu-vert qui lui tenait la main se retourna et serra la main de Thomas.
- Oui ! Elle est super ! Merci papa !

** Flash Back **

Son avion venait à peine d'atterrir que Thomas sauta aussitôt dans le premier taxi disponible.
- A l'hôpital du centre, vite, s'il vous plait.
Le trajet lui parut une éternité, il ne tenait pas en place, gênant même la visibilité du conducteur.

En deux-trois enjambés, il entra dans l'hôpital et alla directement à l'étage de la maternité.
- Bonjour, je suis monsieur Dutoit, on m'a dit de venir le plus rapidement possible.

Qu'est-ce qu'il se passe ? Son visage ne transmettait aucune émotion mais on pouvait sentir une certaine tension dans sa voix. Il parla plus vite qu'à son habitude.

- Doucement monsieur. Je vous comprends mais je ne peux rien vous dire. En attendant, veuillez vous asseoir et patienter le temps que le docteur Martin vienne vous voir.
N'ayant pas le choix, Thomas s'exécuta. Il était complètement dans l'incompréhension, pourquoi cet appel ? Que se passe-t-il vraiment ? On lui devait la vérité. Il se releva et alliant ses gestes à la parole, il posa plein de questions à l'infirmière.
- Excusez-moi, mais on m'appelle à l'autre bout de la planète, on me dit de prendre le premier avion et là vous ne pouvez pas me répondre ? Je ne sais pas ce qui m'amène ici, alors combien de temps vais-je encore patienter ?
- Je sais bien monsieur.
L'infirmière essaya tant bien que mal de le rassurer
- Tenez, le voila.

Thomas se retourna et fut surpris par le regard du médecin, il sentit aussitôt que quelque chose de grave venait de se passer.
- Que se passe-t-il ? S'il vous plait, dîtes-moi ce qu'il y a...
- Venez, on sera mieux dans mon bureau monsieur Dutoit.

Thomas le suivit, de plus en plus inquiet.
- On vous a appelé parce que Mlle Berthier Aurore a eu un problème pendant l'accouchement.
Ces mots résonnaient dans sa tête. Aurore, cette fille, il s'en souvenait vaguement, une histoire d'un soir... Puis "accouchement" ? En quoi cela le concernait-il ? Il était dépité, abattu.
- Je ne comprends pas très bien...
- Mademoiselle Berthier nous a expliqué la situation. Elle est arrivée ce matin aux urgences, elle avait de violentes contractions, mais il y a eu beaucoup de complications durant l'accouchement. Nous sommes désolés, nous n'avons rien pu faire pour la sauver.
- ...
- Mais maintenant, vous n'êtes plus seul, vous avez votre fils...
"Fils", encore un mot qu'il ne comprenait pas. Lui, avait un fils, mais, il n'était pas préparé à ça.
- Je sais que cela peut vous paraitre précipité, mais vous n'avez pas le choix, et lui compte sur vous, il n'a plus que vous.

Thomas en avait le souffle coupé, il ne réalisait pas. Un fils... Il en avait toujours rêvé, mais c'était si soudain... Sa vie allait complètement changer.
- Un fils...
- Suivez moi, je vais vous le présenter.
Ils quittèrent le bureau, Thomas suivant le docteur Martin par automatisme, son esprit étant ailleurs.

Puis tout à coup, il se retrouva avec ce petit bout de chou dans les bras. Il était si petit mais si beau... Thomas n'en revenait pas, il avait un fils, un bout de lui. A la seconde même où il l'avait vu, il s'était senti père, il l'aimait déjà de tout son cœur Il avait peur évidemment mais se sentait prêt à assumer ce petit homme.
- Comment s'appelle-t-il ?
- Sa mère n'a pas eu le temps de lui donner un nom, cette tâche vous revient. Je vous laisse seuls tous les deux, on se reverra tout à l'heure.

Toujours son enfant dans les bras, Thomas s'assit et le regarda, il était si beau et avait l'air de se sentir à son aise avec lui.
- Bonjour Jules... Je suis ton papa !!
Une larme ruissela sur une de ses joues, il était heureux.

** Fin Flash back **

Chapitre 4 : Retour dans le passé

9h… Le soleil inondât toute la pièce. Elle se leva, les yeux cernés par le manque de sommeil. Cela faisait plusieurs semaine que Jude n’avait pas dormi une nuit entière, ça ne lui était plus arrivé depuis maintenant presque 2 ans.
La cause cette fois ?? Ce rêve et pas n’importe lequel. Toujours ce même rêve : Jude assise à cette table… les heures qui passe et toujours aucune de nouvel de lui, de Thomas.
Sans cesse, toutes les nuits, un autre scénario tourne dans sa tête. Ce visage, ce regard, ce sourire la hante… elle ne peut l’oublier après toute ces année. Pourtant il le faut, l’oublier, passé a autre chose. Lui, l’a bien fait après leur rencontre – se répéta-t-elle a chaque fois.
Une fois prête, elle prit son petit déjeuner et partit direction le studio.

Comme tout les matins, qwest s’y trouvais déjà, pour régler les derniers détails sur sa console.

13h… Ils avaient passé la matinée au studio à enregistrer de nouvelle démo. Jude voyait en sa musique une sorte d’échappatoire à ses malheur, sa l’aider à se déconnecter de la vrai vie quelque minute et surtout à aller mieux. Qwest y était aussi pour beaucoup. Il a toujours était présent quand sa n’allais pas.

Qwest : c’était génial Jude ! Rejoint-moi.
Elle enleva le casque de ses oreilles, fit le tour de la pièce et alla s’asseoir sur le fauteuil à coté de lui.
Qwest : ton moral n’est pas au beau fixe en ce moment et je ne veux pas te forcer à me dire quoi que ce soit mais tu peux compter sur moi et surtout sur ta musique. Cette chanson est magnifique… elle a une histoire, une âme... ne lâche rien.
Jude : merci pour tout Qwest
Qwest : bon est si on manger ? J’ai commandé chinois
Pendant tout le repas, Jude et Qwest parlait de tout et de rien parfois même on pouvait entendre de fort éclat de rire. Son mal être avait disparu en grande partie grâce à Qwest, personne ne pourrait détruire l’amitié qu’ils avaient construit entre eux.
Jude : heureusement que tu es là, tu m’aide dans ma musique, c’est le plus important pour moi.
Qwest : …
Jude : je te sens ailleurs. Tu à quelque chose à me dire ?
Pour toute réponse il baissa la tête.
Jude : dis le moi, quoi que ce soit, je ne t’en voudrais pas.
Qwest : j’ai pris une décision. Voila… j’ai pris un congé parental de 2 ans
Jude : quoi ? Tu quitte G-Major, tu me produiras plus ?
Qwest : non plus pour l’instant.
Elle se leva et se mit à faire les 100 pas
L’énervement commença à prendre place peu à peu en elle.
Jude : mais pourquoi ? Tu peux pas me faire ça, en plein milieu de mon album en plus.
Qwest : essaye de me comprendre Jude. Je passe le plus clair de mon temps au studio, je ne la vois presque jamais, je veux que ça change. Je veux pourvoir emmener ma fille au parc, lui raconter des histoires, la voir grandir tout simplement. A cet âge là le temps passe vite, toi-même tu le sais.
Il se leva à son tour et l’immobilisa un instant.
Qwest : pour ton album ne t’inquiète pas. Tu auras un nouveau producteur des demain, un ami a moi…
Ces derniers mot l’énerva encore plus.
Jude : je ne veux… tu sais quoi ? Garde-le ton producteur, je m’en fiche !! cria-t-elle.
Elle tourna les talons et claqua la porte violement.
D’un pas décidé, il couru la rattraper.
Qwest : Jude ! Attend ! Où vas-tu ? Il faut qu’on parle.
Jude : comme tu me l’a « SI BIEN » dit, ça passe vite. Et de toute façon j’ai promis à mon p’tit bout de l’emmener au parc… s’exclama-t-elle d’un ton sec, avant de partir définitivement.

Malgré un petit vent d’Est qui s’était levé, le soleil était toujours omniprésent.
Comme promis, elle avait emmené la p’tite au parc.

Assise sur un banc, en face du toboggan… le sourire au lèvre, elle observa Brittany jouer. Elle pouvait passer des heures à la regarder.
En à peine quelque mois, elle avait pris quelque centimètre et son visage s’était transformer. Il n’y avait pas de doute, elle commençait à être une magnifique petite fille.
Cela faisait maintenant 3 ans qu’elle avait vu le jour, au plus grand bonheur de sa mère. Elle lui ressemblait trait pour trait. Les cheveux ondulait, blonde, les yeux couleur noisette, une vrai princesse comme sa maman.

Jude : Brittany fait doucement.
Brittany : oui !!!
Une vrai p’tite tête de mule. Elle repartit aussitôt à l’assaut du toboggan, non sans bousculer un petit garçon au passage. Mais Jude fut vite surprise en les voyant tout les 2, se diriger deux seconde après en direction du bac à sable.
Elle les observa ainsi s’amuser de longue minute.
« La voir comme ça, jouer, rire, l’a fit vite rappeler la discussion houleuse qu’elle a eu avec Qwest ce midi. Elle s’en voulait de lui avoir dit toute ses choses. Comment ai-je pu être aussi insensible ? pensa-t-elle. Elle ne pouvait lui en vouloir de s’occuper pleinement de sa fille. Elle-même serait surement très affectée à l’idée de ne pas pouvoir jouer et surtout voir sa fille grandir.
Elle ne peut enlever de son esprit, le regard qu’il a eu en comprenant qu’elle ne penser qu’a sa musique à ce moment là.
Un sentiment de culpabilité se forma en elle… »

Des pleures familière vinrent la sortir de ses pensée.
Brittany… Elle accouru vers elle et s’accroupie a sa hauteur.
Jude : ma puce, qu’est-ce qu’il y a ? Pourquoi tu pleure ?
Brittany : i est méchant, dit-elle en lui montrant le petit garçon du doigt.
Jude : pourquoi tu dis ça ?
Brittany : i ma tiré les cheveux
Jude : c’est fini, vien là.
Elle l’a prit dans ses bras pour la consoler…
Jude : Eh mon bonhomme, pourquoi as-tu fait ça ? Ils sont où tes parents ?
La p’tite tête brune n’eut le temps de répondre qu’un homme se plaça derrière eux.
… : je suis navrer, il n’a jamais fait ça auparavant. Jules dit pardon à …
… : excusez-moi ? Comment s’appelle votre fille ?
Jude : ce n’… dit-elle tout en se relevant face à lui.
Les battements de son cœur s’accélérèrent rapidement…
… : je ne vous ai pas compris ?
Jude : Brittany, elle s’appelle Brittany.
L’homme se plaça face au petit garçon.
… : Jules dit pardon à Brittany.
Jules : …
… : allez vas-y !!
Jules se retourna vers Brittany, les yeux baisser.
Jules : pardonnn
… : bien, c’est mieux comme ça
L’homme se releva à ce moment là…
… : Ah au faite, je ne me suis pas présenter. Je suis le père de cette p’tite canaille.
Jude n’avait pas bougé depuis tout à l’heure…
Jude : Thomas ? S’exclama-t-elle les yeux et la bouche grande ouverte.
… : oui c’est moi, je vous connais ?
Jude ne put prononcer un seul mot de plus… L’homme à qui elle pensait nuit et jour depuis des mois, et là, face a elle. Elle crut rêver un quart de seconde… avant que l’homme reprenne la parole.
Thomas : madame ?? Je vous connais ??
Jude : c’est moi Jude… Jude Harrison
Thomas : Jude ?! Déglutit-il.
Il resta figé sur place… de nombreuse pensé se bousculèrent dans sa tête. Il la regarda longuement dans les yeux.
Thomas : tu es encore plus belle que dans mes souvenirs.
Jude : merci.
Thomas : j’aimerai beaucoup te revoir et je crois que nos enfants aussi, dit-il en les regardant jouer.
Un coup de téléphone vint interrompre leur discussion.
Jude décrocha, elle parla 2-3 minutes avant de raccrocher avec cette personne.
Jude : c’est impossible.
Elle regarda la p’tite.
Jude : tu viens ma chérie ? dit-elle en lui tendant la main…
Ils quittèrent tout les deux le parc sous les yeux encore surpris de Thomas.

Chapitre 5 : Le face-à-face

** Flash Back **

Thomas était tranquillement assis sur un banc, non loin du bac à sable où s'amusait son petit Jules. Un journal dans les mains, il jetait régulièrement un coup d'œil en direction de son fils. La dernière fois qu'il l'avait aperçu, il jouait bien sagement avec une petite fille blonde un peu plus jeune que lui. Il retourna ainsi rassuré à la lecture de son article. Mais ce fut de courte durée, la petite se mettant à pleurer à chaudes larmes.

Thomas eut à peine le temps de poser son journal qu'une jeune femme accourut, enlaçant d'un geste tendre son enfant. Il se leva aussitôt pour voir ce qu'il venait de se passer.
Thomas s'excusa pour son fils, il ne comprenait pas vraiment ce qui lui était passé par la tête, Jules ne l'avait jamais habitué à de telles manières.
La jeune femme se retourna pour lui faire face. Elle était simplement magnifique, c'est l'unique chose à laquelle pensa Thomas en la voyant.
Jude : Thomas ?
Thomas : Oui, c'est moi. Je vous connais ?
Jude : C'est moi Jude... Jude Harrison.
Thomas : Jude ?

Cette annonce lui fit l'effet d'une bombe, un coup au le cœur Il n'avait pas pensé un jour la revoir. « Comment ai-je fait pour ne pas la reconnaitre » pensa-t-il. Elle avait tellement changé... Elle était devenue encore plus belle qu'auparavant. Cette coupe, cette couleur lui allait à ravie. Tout simplement un carré, couleur châtain-noisette. Simple et frais.
Thomas : Tu es encore plus belle que dans mes souvenirs.
Jude : Merci
Thomas : J'aimerai beaucoup te revoir et je crois que nos enfants aussi.

L'étincelle dans les yeux de Jude lui donna raison. Il connaissait ce regard, le même que lors du mariage, celui qui les avait fait tant craquer l'un pour l'autre. Mais, ils n'eurent même pas le temps de convenir d'une date, Jude le quittant juste après avoir reçu un coup de téléphone.
Jude : C'est impossible.
Ces mots lui firent mal, « impossible » ? Elle n'avait pas envie de le revoir ? Rapidement, Jude avait quitté le parc avec la petite et par la même occasion Thomas.

** Fin Flash Back **

Elle venait de le quitter comme ça, sans un mot, sans une excuse, sans une explication. Thomas en était encore tout retourné. Son fils quant à lui, continuait de jouer paisiblement dans le bac à sable, seul, comme si rien ne s'était passé. Thomas le surveillait, en apparence, mais son esprit était ailleurs. Il repensait évidemment à Jude, se demandant sans arrêt, comment n'avait-il pas pu la reconnaître. Certes, elle avait beaucoup changé, s'était coupé les cheveux, avait vieilli tout en s'étant embellie, mais c'était toujours la même. Il avait un peu honte de lui. Lui qui pensait souvent, très souvent à elle... Il avait imaginé son changement pourtant... Cette question le hanta tout le reste de l'après-midi.

Quand ils rentrèrent chez eux, Thomas s'occupa de donner à manger à Jules, de lui donner son bain... Une fois qu'il l'eut couché, il se retrouva seul devant son assiette. Son fils n'était plus là pour lui occuper l'esprit. C'est toujours à cet instant de la journée qu'il prenait conscience de sa solitude. Il aimerait tant avoir une femme à ses côtés, pour pouvoir discuter, avoir des moments tendres, et surtout permettre à Jules une présence féminine... Pourtant depuis quatre ans qu'ils étaient réunis, Thomas avait rencontré quelques personnes, mais ça n'avait jamais été très sérieux. Il stoppait souvent la relation dès le début car il sentait rapidement que ce n'était pas la bonne, pas celle qui convenait, pour lui et pour Jules.

C'est donc tout naturellement que Jude occupa une fois de plus son esprit. Le premier moment qu'il lui vint en tête : leur échange de regards lors du mariage. Puis il y avait eu la danse et ce baiser, le baiser...

Il se posait à nouveau mille et une questions : pourquoi ne l'avait-il pas prévenu de son retour en France ? Pourquoi n'avaient-ils pas échangé leur numéro ? ... Pourquoi ? Il s'en voulait énormément. Aujourd'hui, elle a avait changé de vie, avait une fille... Et puis ce coup de fil et ses derniers mots : « c'est impossible ». Ils résonnaient dans sa tête. Pourquoi serait-ce impossible ? Elle devait quitter Toronto ? Elle ne lui avait toujours pas pardonné ? Mais à force de questionnement, tout cela parut clair pour Thomas : elle devait avoir un mari ou du moins un compagnon, un père pour son enfant...

Malgré tout, son fils était là, Jules était à ses côtés, et c'était de loin, la plus belle chose qui lui soit arrivée. La première année avec lui, il n'avait pas vu le temps passer. Jules lui avait accaparé tout son temps. Puis les années qui suivirent, Thomas passait un maximum de temps près de Jules, mais il avait du se remettre à travailler pour gagner un peu d'argent. Il se demande encore comment il aurait fait si ses beaux-parents n'avaient pas été là pour l'aider et le soutenir. Mais maintenant, Jules a grandi, il rentre à l'école et le travail à Toronto avait rouvert ses bras à Thomas. Ca y est, ils prenaient enfin leur envol tous les deux.

Ce matin-là, Thomas se leva de bonne heure, bien avant que le réveil ne sonne. Aujourd'hui marquait son retour dans la vie active à Toronto, comme avant, avant Jules. Il avait travaillé en France certes, mais ce n'était pas la même chose, c'était différent au Canada.

Cela faisait déjà une semaine qu'il était de retour dans sa ville de cœur Mais il n'avait plus aucun contact ici, il n'avait vu personne durant ces jours, cela lui manquait. Avec ce travail, il allait enfin retrouver une vie sociale, rencontrer de nouvelles personnes.

Il s'affaira activement avant de s'occuper de son fils. Il était de très bonne humeur, chantonnant même sous la douche. Quand il fut prêt, il s'occupa de son fils. Sa bonne humeur devait être communicative, ni Jules ni Thomas n'avaient l'air bouleversé par ces changements et cette nouvelle journée pleine de surprises qui s'offrait à eux.

Il était un peu plus de neuf heures quand Jude apparut dans les locaux de G-Major. Comme d'habitude, elle était en retard. Mais aujourd'hui, elle avait une raison de plus de venir à reculons, elle ne voulait pas que Kwest parte, pas d'un nouveau producteur... Elle se sentait un peu égoïste mais elle avait peur de ce changement. Depuis qu'elle avait commencé la musique et sa carrière, elle avait toujours été avec lui et personne d'autre.

C'est donc avec beaucoup d'appréhension que Jude poussa la porte du studio où elle était attendue. Il y avait beaucoup de monde dans une si petite pièce, mais elle n'eut le temps de reconnaître qui que ce soit, Kwest se jetant sur elle.
Kwest : Salut Harrison !
Jude : Salut Kwest ! C'est quoi tout ce monde ?
Kwest : C'est pour fêter mon départ et l'arrivée du nouveau ! D'ailleurs en parlant de lui, je suis sûr qu'il va beaucoup te plaire, que vous allez très bien vous entendre.
« J'en doute fort » pensa Jude.
Kwest : Jude, je te présente Tommy.

Un homme brun assez grand se retourna quand il entendit son nom.
Kwest : Tommy, je te présente...
Tommy : Jude ?!
Jude : Thomas ?!
Kwest parut étonné et ne comprit pas comment Jude pouvait connaître Tommy sous ce nom.
Kwest : Vous vous connaissez ?
Jude : C'est une longue histoire ! Alors comme ça tu t'appelles Tommy ?
Tommy : En fait, je suis bien Thomas alias Tommy dans le monde de la musique !!

Chapitre 6 : L'heure des explication...

Jude : de mieux en mieux. Hier Thomas, aujourd’hui Tommy, demain sa sera quoi ? Sébastien, Jean, Marc ??
Tommy : Jude je…
Jude : oh arrête ! Ton p’tit jeu là avec moi ca ne marchera pas, d’accord ? dit-elle sèchement avant de franchir la porte.

Qwest : je suis désoler mec, ce n’est pas son genre de réagir comme ça.
Tommy : ne t’excuse pas, c’est rien. Je la comprends, toi tu pars, moi je te remplace au pied lever. Sa doit pas être facile a gérer.
Qwest : sa n’a rien à voir avec toi. De plus, depuis quelque mois elle ne va pas trop bien, je vais aller lui parler.
Il sorti du studio et se mit a sa recherche.

Il n’eu aucun mal à la trouver. Elle était là, assise, au milieu de la pièce, sa guitare entre ses mains. Elle fredonnait de nouvelle parole. A chaque remise en question, elle se refugier ici dans ce petit studio. A croire qu’elle aimer ses murs plein de poussière. Il posa sa main sur son épaule et s’assied a coter d’elle.
Un long silence s’était installé avant que Qwest ne prit la parole.
Qwest : Jude, et si tu me disais ce qui ne va pas ?
Jude : …
Qwest : ta colère ? Sa a voir avec le fait que tu connais déjà tommy, c’est ça ?
Jude : oui… comment tu le sais ?
Qwest : je te connais Jude, je l’ai vu dans ton regard. Si tu m’expliquer comment tu l’as rencontré ?
Jude : écoute Qwest, je préférerai ne pas en parler.
Qwest : y a pas de soucie mais je voudrai quand même que tu viennes avec moi pour t’excuser.
Jude : c’est hors de question, tu m’entends ? dit-elle d’un ton énerver
Qwest : sayer, madame a fini de faire ses caprices ? Réfléchie bien, c’est pour ta musique !
Sur ses dernières parole, il partie en claquant la porte.

Qwest avait vraiment le don de l’énerver ces derniers jours. De quoi se mêler t-il ? C’est son problème. Elle se calma peu à peu au fil des minutes. Une fois toute la tension retomber, elle repensa à ce qu’il lui avait dit « c’est pour ta musique ». Encore une fois il avait raison et elle n’avait pas su se taire. La musique… la chose la plus importante pour elle. Elle décida d’aller voir Tommy, de lui parler et de s’excuser de son comportement. Mais avant toute chose, elle devait des excuses à Qwest.

Qwest retrouva Tommy dans le studio, qui l’attendait.
Qwest : ils sont tous parti ?
Tommy : oui, ils sont retourné a leur occupation… ta pu parler a Jude ?
Qwest : on s’est parler et j’ai essayé de lui remettre les idées en place. Par contre, j’ai bien peur que son malaise vienne de toi !
Tommy : je crois savoir pourquoi. Elle m’en veut toujours ?
Qwest : j’ai bien l’impression que oui. Pourquoi elle t’en voudrait ? Je ne peux pas vous aider si vous ne me dite rien.
Tommy : c’est une longue histoire…
Qwest en savait déjà trop, il avait le droit de connaitre le pourquoi de son amositer. Tommy lui expliqua en 2-3 lignes la situation en omettant bien sur les détails privé qui ne concernait qu’elle et lui.
Qwest : je comprends mieux…
Il n’eu le temps de finir sa phrase que Jude entra dans le studio.
Elle regarda Tommy puis Qwest
Jude : je… Qwest, je pourrai te parler ?
Qwest : bien sur.

Ils sorti tout les 2 de la pièce.
Jude : écoute je voudrai m’excuser pour tout. Je n’ai pas était de très bonne compagnie ces dernier temps et je me rends compte que je me suis comporter comme une p’tite peste avec vous. Tu avais raison.
Qwest : merci Jude…
Jude : promet moi que tu profiteras bien de ta petite fille
Qwest : promis. Je t’adore belle sœur dit-il d’un grand sourire.
Jude : moi aussi beau-frère. Vien plutôt m’embrasser.
En guise de réponse, il l’a serra dans ses bras.

Apres ses douces embrassades amicales, elle rejoignit Tommy dans le studio.
Ils se regardèrent tout les deux dans les yeux… un long silence s’installa. Personne ne su quoi dire… Jude brisa ce silence en premier.
Jude : je suis venu m’expliquer pour tout à l’heure. J’ai était trop loin, j’aurai jamais du te parler comme je l’ai fait. Mais comprend moi, ta venu m’a vraiment surprise.
Tommy : ne t’en fait pas c’est rien. Je voudrais moi aussi m’excuser pour…
Jude : ne dit rien, le coupa t-elle. Je voudrais juste oublier…
Tommy : c’est ton choix…
Jude : en ce qui concerne ta présence ici. Qwest m’a convainque, j’accepte de travailler avec toi, mais je le fait pour ma musique, uniquement pour ma musique.
Elle prononça ses dernier mot sur un ton calme mais catégorique à la fois.

Depuis cette fameuse journée, quelque jours avaient passé. Jude travaillé maintenant avec Tommy. Tout se passait bien, les tensions s’étaient apaisées au fil des jours. Ils formaient depuis peu une bonne équipe, des choses positif en ressortait : leur mot d’ordre « qu’à force de volonté, on y arrive ».
Mais même si l’amositer de Jude envers Tommy avait disparu, ses sentiments pour lui avaient quand même changé. Elle ne pouvait continuer à l’aimer après tout le mal qu’il lui avait fait. Elle n’avait plus sa place dans son cœur, son cœur appartenait maintenant à son p’tit « jules » et à la mère de celui-ci. Malgré ça, une question existait toujours dans la tête de Jude. Pourquoi n’était t-il pas venu au rendez-vous 4 ans plus tôt ?
Apres toute cette année, elle pouvait enfin avoir la réponse à sa question. La vérité… elle n’avait besoin que d’une seule chose en ce moment : avoir des explications. Cela faisait maintenant plus d’une heure qu’elle tournait sa en boucle dans sa tête : imaginer le moment idéale. Au fond d’elle, elle avait terriblement peur de sa réponse. Et si ce n’était pas celle qu’elle attendait ?

Mais après avoir parlé de son album avec lui, Jude prit le courage a demain. Assise dans le fauteuil, la tête baissée, elle se retourna vers lui.
Jude : je voudrais te parler de quelque chose qui me ronge depuis longtemps.
Tommy : vas-y je t’écoute.
Jude : pourquoi n’es-tu pas venu au rendez-vous ? demanda t-elle en le regardant enfin dans les yeux.
Tommy : c’est compliquer, je…
Jude : c’est sa ton excuse « c’est compliquer » ?! dit-elle d’un ton plutôt sec.
Tommy : Jude laisse-moi finir. Si tu veux vraiment la vérité, je te la donnerai.
Jude : oui, même si sa risque de me blesser.
Tommy : c’est ton droit.
Tommy : je n’avais pas l’intention de te poser un lapin ce jour là. Au contraire les heures ne défiler pas assez vite a mon gout. Je peux même te dire que je t’avais acheté un magnifique bouquet dArum rouge. Mais le destin en avait décidé autrement. J’ai reçu un coup de fil de l’hôpital, j’ai du rentrer précipitamment en France.
Jude écouta attentivement les explications de Tommy. On pouvait sentir dans sa voix une certaine tristesse. Il s’en voulait car il n’avait jamais pu l’oublier lui aussi. Jude, elle, ne pouvait le regarder dans les yeux car elle risquerai de craquer devant lui. Pas à cause des sentiments, mais de la peine que pouvais ressentir Jules d’avoir grandis sans sa mère. Même si ses sentiments envers Tommy avaient changé, elle ne pouvait nier le fait qu’il lui plaisait encore.
Tommy : voila tu c’est tout. Je n’ai jamais voulu te faire du mal.
Jude : merci de m’avoir dit la vérité.
Ce qu’elle avait omis de lui dire c’est qu’elle commençait à se sentir stupide, d’avoir pensé qu’il jouer seulement avec elle. C’est a ce moment là qu’un p’tit garçon tout sourire rentra en trombe dans le studio.
Jules : PAPA !!! dit-il en s’asseyant sur ses genoux
Tommy : oui mon grand ?
Jules : je veux aller au parc
Tommy : d’accord, on y va.
Jules : papa ? Jude elle peu venir avec nous ?
Tommy : faudrait que tu lui demande d’abord.
Jules : Jude, tu viens ?
Jude : bien sur, si ton papa est d’accord !
Jules : chouette !! dit-il tout excité.
Tommy : Jude, tu pourrais emmener ta fille avec !
Jude : …oui bonne idée.
Jules : oui oui.
Il se leva et tira son papa par le bras, suivi de près par Jude.

Chapitre 7 : La fin du mensonge

Tommy : Tu pourrais emmener ta fille.
Jude : ...Oui bonne idée !
Jules : Oui oui
Il se leva et tira son papa par le bras, suivi de près par Jude.

Jules n'avait pas laisser le temps à Jude de finir sa phase. Cela la mise mal à l'aise, elle aurait voulu lui dire ce qu'elle avait sur le coeur et ne pas lui mentir plus longtemps, mais elle n'avait pas eu assez de courage. A chaque fois, elle se disait « la prochaine fois, je lui dis tout »... Pour l'instant, rien n'était sorti.
Jules se mit à tirer le bras de son père.

Jules : Allez plus vite, moi je veux aller au parc !
Tommy éclata de rire, suivi de peu par Jude.
Tommy : Quand il est comme ça, impatient, il vaut mieux ne pas le contrarier. Sinon, bonjour la crise !
Jude : Ok ! Je ne vais pas contredire cette petite terreur alors...
Tommy : Ca ne te gêne pas de venir avec nous même sans ta fille ? Ce sera pour la prochaine sortie !
Tommy lui avait dit ça, le sourire aux lèvres, les yeux pétillants de bonheur. Il était en train d'entrevoir ce qu'était qu'avoir une famille. Cela le réjouissait d'avance... Depuis qu'il avait Jules, son désir d'être entouré d'enfants s'amplifiait de jours en jours.

Quant à Jude, elle était encore plus mal à l'aise, une fois de plus, il lui tendait la perche, pour qu'elle lui avoue tout. Mais jamais elle n'avait osé, et ce n'était pas la première fois depuis leurs retrouvailles qu'il lui en parlait.
Jude : Non pas du tout ! Brittany viendra une autre fois avec nous !

Ils sortirent de G-Major, Jules dans les bras de son père. Jude avait de plus en plus de mal à s'avouer que Tommy lui plaisait un peu. Elle essayait de se le nier, mais cela ne menait à rien et elle le savait. Plus les jours passaient, plus elle le trouvait craquant, attirant... Mais le voir avec son fils, tout était plus fort. En sa présence, il rayonnait de bonheur. Cette image ce fut le déclic, ses sentiments refaisaient peu à peu surface.

Tommy : On y va Jude ? (silence) Tu es avec nous ?
Trop absorbée par ses pensées, elle n'avait pas entendu Tommy lui parler.
Jude : Eh oui, bien sûr Thomas.
Elle monta en voiture et il démarra ; les voilà partis pour l'après-midi parc.
Tommy : Au fait Jude, s'il te plaît avec moi c'est Tommy, je préfère ! Il n'y a que ma famille qui m'appelle Thomas.
« Mais je vais devenir ta famille bientôt » pensa Jude tout sourire.
Jude : D'accord Thomas... enfin Tommy, je veux dire !

Durant tout le trajet, c'est surtout Jules et Tommy qui monopolisèrent la conversation. Ce dernier voulait connaître tous les détails de la matinée d'école de son fils, qui se faisait une joie de tout lui raconter, minute par minute, en précisant bien chacun de ses mouvements etc...
Cet épisode était très drôle et distrayant. C'est d'une relation comme celle-ci dont rêve Jude avec ses enfants.

Quand ils arrivèrent enfin au parc, il n'y avait pas trop de monde. Il faut dire qu'il était encore tôt, mais d'ici une petite heure, ce serait la cohue. Cela permit à Tommy de repérer rapidement un banc libre et il mena toute sa troupe vers celui-ci. Il était situé juste en face du tobaggan, la meilleure place selon lui pour pouvoir surveiller Jules, qui n'avait pas attendu longtemps avant de partir s'amuser et se faire plein de nouveaux copains.
Tommy : Regarde-le ! Il est trop mignon !
Jude : Comme son père...

C'était sorti tout seul, Jude n'avait rien contrôlé ni prémédité. Ses joues se rosirent, elle était un peu gênée.

Après quelques secondes, elle leva les yeux pour le regarder. La tête légèrement penchée sur le côté gauche, il la dévorait du regard. Jude ne put s'empêcher de plonger ses yeux dans les siens, si bleus, si envoûtants... Il avait ce regard, une fois de plus, ce regard qui en disait long sur ses pensées et ses intentions.
Jude et Tommy ne pourraient dire combien de temps ils restèrent dans cette position tant ils se sentaient bien, ils avaient perdu tout repère. Ils auraient pu rester comme ça encore longtemps.

La voix de Jules les enpêchèrent de continuer quoique ce soit. A la première seconde où Tommy l'entendit, il n'y en avait plus que pour son fils, Jude ne comptait plus, ou du moins, passait au second plan. Cette fois-ci, pas de souci en perspective, il s'amusait juste avec des petits garçons, certes un peu fort et criant, mais en ne faisant aucun mal. Jude n'avait pas quitté des yeux Tommy. Elle le vit son visage changer, il n'exprimait plus que de l'inconpréhension. Elle regarda en direction de Jules, il riait, s'amusait. De retour sur le visage de Tommy, rien n'avait changé, ce n'était à ne plus rien y comprendre.
Jude : Que se passe-t-il ? On dirait que tu as vu un fantôme ?
Tommy : Mais ? (silence) Ce n'est pas ta fille là-bas ?
Jude : Ou ça ?
Tommy s'empressa de lui montrer du doigt une petite fille qui venait d'arriver juste en face d'eux, derrière le toboggan, accompagnée d'une femme toute aussi blonde que la fillette.

Jude fut surprise, une bouffée de chaleur lui prit. Elle était maintenant face à son mensonge ou plutôt face à son oubli de rectifier la vérité. Mais c'était trop tard pour mentir, croisant le regard de la dame qui l'avait reconnue.

Tout se brouilla dans sa tête, les idées fusèrent dans tous les sens. Comment allait-elle pouvoir expliquer ça à Tommy ? Comment allait-il le prendre ? Allait-il lui en vouloir ? Tant de questions qui la tracassaient... Pendant qu'elle pensait à tout ça, la femme approchait, la petite lui tenant la main. Juste avant qu'elle soit face à face, Jude regarda une dernière fois Tommy. Il avait ses yeux posés sur elle, le regard empli de questions. Cela avait l'air de l'amuser, il était loin de se douter de ce qu'allait révéler cette rencontre. Jude, elle, se tut, aucun mot ne sortait.

Elle coupa court à cet échange visuel quand elle sentit un poids sur ses jambes. La petite fille avait maintenant ses bras autour de ses genoux, restant collée à Jude qui lui passait la main dans les cheveux.

Après un sourire en guise de bonjour, la femme prit la parole.
... : Brittany, fais un bisou à tata !

En fait c'était à moi de poster ! Sans-tête !!
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Chapitre 8 : De nouvelles bases

Tommy : Tata ?
Jude : ...
Tommy : Moi qui croyais bêtement que c'était ta fille... Et toi qui ne m'a jamais rien dit. Tu préfèrais que je m'enfonces. Tu as du bien te marrer en me voyant croire à toute cette histoire. Merci Jude.
Jude : Attends Tommy, je vais t'expliquer.
Tommy : Je crois que tout est clair, j'ai bien compris. J'ai du me tromper sur toi apparemment.
Le ton de Tommy était très dur et sérieux. Il ne rigolait pas du tout. Jude ne comprenait pas pourquoi il réagissait si violemment.
Jude : Mais...
Tommy : Jules tu viens, on doit rentrer.
Jude : Mais on vient juste d'arriver. Laisse-moi cinq minutes qu'on parle.
Tommy : Je ne peux pas, j'ai un rendez-vous... pour l'appartement.
C'est ainsi que Tommy alla chercher son fils devant le toboggan, non content de devoir quitter ses petits copains, et qu'ils quittèrent le parc.

Jude était désemparée. Elle savait pertinemment qu'il apprendrait la vérité un de ces jours mais elle ne voulait pas qu'il le sache de cette façon, surtout pas comme ça. Il avait si mal réagit, Jude s'en voulait énormément.
Jude : Je crois qu'il ne me reste plus qu'à te remercier Sadie...
Sadie : Désolée soeurette, mais je croyais que tu devais le lui dire la dernière fois déjà.
Jude : Je sais, mais je n'ai pas pu. J'ai essayé, mais je n'y suis pas arrivée....
Sadie : Une fois de plus.
Les reproches de sa soeur et le départ de Tommy, s'en était trop pour Jude. Elle commença à s'énerver contre sa soeur.
Jude : C'est bon, je crois que j'ai compris. Pas la peine de me faire la morale.
Jude embrassa sur le front sa nièce et les laissa seule. Il fallait qu'elle s'isole pour se calmer.

Pendant ce temps-là, Tommy rentra directement chez lui. Tandis que Jules s'amusait avec ses jouets dans un coin du salon, Tommy était installé sur son canapé. La télé avait beau être allumée, il ne parvenait pas à se concentrer sur l'émission en cours. Il repensait à Jude et toute cette histoire. Il cherchait mais n'arrivait pas à comprendre pourquoi elle ne lui avait pas dit pour Brittany. Que cherchait-elle ? A lui faire croire que c'était sa fille ? Il repensa ainsi à tous les moments passés dans le studio à parler de Jules et donc de sa présumée fille.

C'est vrai qu'à chaque fois, Jude ne disait quasiment rien, essayant la plupart du temps d'éviter toute question... A y réfléchir, c'est vrai que c'était suspect. Mais sur le coup, Tommy n'y avait jamais fait attention. Pour lui, c'était simplement de la timidité, l'envie de garder ces moments et son intimité pour elle.

Puis, il revint sur la scène du parc. C'est vrai qu'il avait été surpris d'entendre de la voix de cette femme le mot « tata » mais il commençait à avoir honte de sa réaction, il avait un peu exagéré. Il aurait quand même pu attendre l'explication de Jude et partir après. Non, il n'avait écouté que son égo. Il avait fui et cela il avait du mal à l'assumer. Une seule envie l'animait à présent, s'excuser. Il prit le téléphone pour l'appeler, lui dire tout ça... Il composa le numéro mais raccrocha avant la première sonnerie. Cette fois-ci, c'était réfléchi, pas une fuite, son petit sourire en coin traduisait qu'il avait une idée derrière la tête. Jude lui avait dit à plusieurs reprises qu'elle aimait son humour... Elle allait être servie...même si c'est à ses dépends...

Jude passa la soirée à préparer ses excuses. Elle savait qu'ils allaient se recroiser très rapidement et elle voulait mettre les choses au clair, même si c'était trop tard pour Tommy.

Le lendemain matin arriva vite, bien trop vite pour Jude. Elle était stressée mais aussi pressée de le voir. Il fallait que les choses soient mises à plat, qu'ils repartent sur des bases plus saines.

Tommy, après avoir déposé Jules à l'école, arriva à G-Major. Bien évidemment, Jude n'était pas encore arrivée. Une fois avoir salué tout le monde, il prit la direction de son studio et s'installa devant sa table de mixage. Il mit son casque sur ses oreilles et travailla sur la chanson de Jude qu'ils avaient enregistré la veille. De cette façon, il était complètement coupé du monde. Plus aucun son, mise à part la voix de Jude, ne parvenait à ses oreilles. Cet isolement lui faisait du bien. Il aimait être seul dans la pièce à travailler et ne penser à rien, les problèmes restant à la porte.

Jude pénétra à son tour dans la maison de disque, une demi-heure après Tommy environ. Elle prit immédiatement la direction du studio C. Elle savait pertinemment qu'il se trouverait là.

Tommy, la tête penchée en avant, avait vu Jude ouvrir la porte grâce au jeu des reflets dans les vitres. Mais cependant, il ne bougea point. Il baissa seulement le son afin de l'entendre.

Jude, jouant avec ses doigts, s'approcha timidement de Tommy. Elle était dos à lui, ouvrait la bouche pour lui dire quelque chose mais aucun mot ne sortait.
Jude : Tommy...
Il ne bougea pas, ce qui ne surprit pas Jude. Il devait lui en vouloir et elle s'en doutait. Elle savait pertinemment qu'il l'entendait, elle l'avait vu tourner le bouton du son-casque. Elle s'avança légèrement tout en restant derrière lui, pour ne pas avoir à affronter son regard.
Jude : Tommy, ne m'en veut pas. Je sais très bien que...

Elle hésita, puis tout sorti d'un coup, lui laissant à peine le temps de respirer.
Jude : Je suis désolée, je n'aurai pas dû te mentir. Je ne sais pas pourquoi je ne t'ai pas dit la vérité. Pourtant, j'en ai eu l'occasion plusieurs fois, mais je n'ai jamais osé. C'est normal que tu m'en veuille mais sois un peu indulgent... Toi aussi tu m'as menti en quelque sorte quand tu m'as laissé tomber il y a quatre ans. Bien sûr ce n'est pas comparable, mais on a tous les deux commis des erreurs. On doit passer outre, se faire confiance...

A partir de ce moment, Tommy n'écoutait plus vraiment ce qu'elle lui disait. Il essayait de se contenir, de ne pas rire. Il la voyait de morfondre en excuses. Elle parlait tellement vite et précipitemment qu'elle en était très drôle. S'en fut trop pour lui au bout d'un moment et un franc sourire se dessina sur son visage.
Jude : Quoi ? Depuis le début, tu m'entends et tu fais semblant ? Ca t'amuse que je me ridiculise comme ça devant toi.
Jude commançait à s'énerver, elle ne comprenait pas le jeu de Tommy. Lui, le remarqua et se leva pour prendre ses mains et la calmer.
Tommy : Excuse moi Jude. C'est puéril mais c'était si tentant. C'était ma petite vengeance.
Jude : De mauvais goût...
Tommy : Je le conçois ! Maintenant, je crois qu'on peut dire qu'on est quitte non ?
Jude lui sourit, Tommy savait qu'il était pardonné.

Jude : La première fois, quand on s'est revu au parc après ces quatre ans, j'étais avec Brittany. Son père, Kwest, n'avait pas beaucoup de temps pour s'en occuper donc c'était un rituel, tous les vendredis après midi, je l'amène au parc. Du coup, tu as cru que c'était ma fille. J'ai pensé que comme tu as un fils, tu t'intéresserais aussi à moi grâce à ce point commun. Je sais que c'est idiot...
Tommy : Si tu n'avais pas eu de fille et que je t'avais recroisé, ca n'aurait rien changé. J'aurai quand même voulu te revoir... Allez, n'en parlons plus.

Un silence s'installa durant quelques secondes. Ils se regardèrent dans les yeux avant qu'un fou rire les envahisse.
Jude : Allez, maintenant tout est fini. Plus de mensonges entre nous ?
Tommy : Plus de mensonge. Tu es sûre que tu ne me caches plus rien...
Jude réfléchit l'espace de quelques secondes.
Jude : Hum... je crois que tu sais l'essentiel.
Il y a bien une chose que Tommy ne savait pas le concernant, mais Jude n'était pas prête à le lui dire pour le moment. A présent, ils avaient retrouvé leur relation de départ.

Durant les semaines qui passèrent, Jude et Tommy apprirent à mieux se connaître, et devinrent rapidement très proche et complices...

Chapitre 9 : Il ne faut nier ses sentiments... (partie 1)

Depuis qu’il s’est retrouver nez a nez avec la vérité, quelques semaine étaient passée. Une complicité presque inexplicable s’était installée entre Jude et Tommy. Au point qu’eux-meme, ne pouvait l’expliquer… leur passion pour la musique les avait tout simplement rapprochés. Il réapprenait à se connaitre au fil des jours.

Tommy n’avait jamais été si heureux qu’en ce moment : il avait un p’tit garçon qu’il aimait de tout son cœur et une amie qui comptait énormément pour lui… cette amie n’était autre que Jude. Son attirance qu’il avait eu pour elle, 4 ans plus tôt, refaisait surface…

Pour Jude, tout était chamboulé. Elle apprécier la compagnie de Tommy, ses bon moment qu’ils partageaient ensemble, mais malgré ça, Jude était perdu… perdu dans ses sentiments. Elle n’aimait pas ressentir ça… elle se l’avait interdit pour ne plus souffrir. Mais elle devait se rendre à l’évidence que ses sentiments qu’elle éprouvait pour lui, était bien réel, bien présent.

Sadie : bon Jude, je t’ai tout préparé dans ce sac : ses habits, ses couches, son doudou… normalement tout y est.
Jude : ne t’inquiète pas Sadie, je me débrouillerai.
Sadie : Ah oui aussi, essaye de ne pas la coucher trop tard !
Jude : oui, dit-elle d’un tout exaspérer. Allez oust maintenant. Sortez de se studio et amusez-vous bien pendant ce week-end.
Qwest : Jude a raison, allez viens ma chérie
Sadie : oui j’arrive. Au revoir ma puce, sois sage.
Brittany : oui maman
Sadie et Qwest embrassèrent leur p’tite fille sur la joue avant de quitter définitivement le studio pour le week-end.

Une fois partit il ne restait plus que Jude, Brittany et Tommy. Brittany était assis sur les genoux de sa tante à jouer à « qui me tien par la barbichette… » avec tommy.
Brittany : … le premier qui rira aura une tapette !!
Il ne pouvait résister plus longtemps, il rigola dans sa barbe.
Fière d’avoir gagné, Brittany s’approcha de Tommy et lui donna une tapette. Il mit sa main sur sa joue…
Tommy : AIE ! En plus je n’ai même pas rigolé.
Brittany : menteur !!
Jude : je crois que ma p’tite puce a raison
Tommy : bon ok j’avoue, tu as gagné.
Ils rigolèrent tout les 3.
Jude : tu nous excuse Tommy, mais Brittany et moi nous devons rentrer.
Brittany : z’ai pas envie, je veux ester
Jude : j’en connais une, qui ne veut pas sa surprise
Brittany : qu’est-ce que c’est comme supise ?
Jude : je me suis dit que je pourrais t’emmener au parc d’attraction demain.
Brittany : oui oui, s’exclama-t-elle en joie
Elle se leva en hâte et tira la main de Jude.
Brittany : allez viens tata ?
Jude : j’arrive ma puce.
La p’tite fille s’arrêta un instant.
Brittany : je peux emmener un copain ?
Jude : oui tu peux
Elle lâcha la main de Jude et couru chez Tommy
Brittany : Tommy, ze veux que tu viennes, en plus sa fera plaisir à tata !
Jude n’en croyait pas ses oreilles. Sa nièce avait-elle vraiment dit ça ?
Tommy : d’accord, Jules sera ravie.
Jude : heu… parfait, balbutia-t-elle.
Tommy : on viendra vous chercher pour 9 heures.
Jude : ok. On rentre Brittany ? On doit préparer les sandwichs
C’est ainsi que Jude et Brittany quittèrent à leur tour G-Major.

Chacun de leur coté, ils préparèrent la sortie de demain. Jules ainsi que Brittany ont eu beaucoup de mal à s’endormir.

Le lendemain matin, ils partirent tout les 4 en direction du parc d’attraction qui se situé à pas loin de 1 heure de route. Deux p’tit loustique à l’arrière de la voiture était déjà très excité d’y être. Ils se chamaillèrent même quelque fois.
Jude : eh calmez-vous les loulous
Brittany : oui tata
Jules : PAPA, PAPA ?? On arrive quand ?
Tommy : très bientôt mon grand.

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Et voila pour vous la 1er partie de se chapitre 9...

Apres un long retard, je vous met de suite la partie 2. On a etait malade ces 2 derniers jours, donc on n'a pu vous mettre la suite comme promi lundi soir. Violaine, j'espere que de ton coté sa va mieu ? car on forme une drole de pair lol.
* Crise d'hysterie* place a la lecture...
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Chapitre 9 : Il ne faut nier ses sentiments... (partie 2)

10 minutes plus tard, ils arrivèrent a l’entrée du parc. Ils arpentèrent les allées comme si il était une vrai petite famille… Jude tenait la petite par la main, qui elle tenait tommy et qui lui tenait Jules dans l’autre main.
Les enfants arboraient un sourire ravi sur leur visage à chaque nouveau manège.
Jude quand a elle, se mit même à rêver au mariage, aux enfants. Le portrait de la famille allant au parc, lui plaisait énormément. Mais ce que Jude ne savait pas, c’est que Tommy y pensait aussi… l’image de fonder une famille avec Jude, le fit sourire immédiatement.
Ce fut une journée pleine d’amusement, de rigolade pour tous. Ils partirent du parc vers 18 heures, non sans avoir pris au passage une photo souvenir des enfants en compagnie de Mimi & Mickey et de Winnie l’Ourson.
Une fois dans la voiture, Tommy lui proposa de terminer cette journée chez lui.
Tommy : comme ça les enfants pourront continuer à jouer ensemble.
Apres une petite hésitation, Jude accepta l’invitation.

20 heures… Jude et Tommy était assis sur le canapé, les enfants eux joué par terre dans le salon. Ils étaient changé, débarbouiller fin prêt pour faire un grand dodo.
Jude : Brittany tu dis au revoir à Jules. Il est l’heure de rentrer et d’aller au lit
Brittany : suis pas fatigué, je veux ester jouer.
Jude : bon d’accord, mais 5 minutes pas 1 minutes de plus.
Brittany : oui promis
En les regardant jouer, Jude sourie. Ensemble, il jouer au papa et a la maman. Brittany préparer à manger tandis que Jules le changer.
Tommy la fit sortir de ses pensées.
Tommy : a quoi tu souries ?
Jude : regarde comme ils sont mignons
Tommy : ils se sont bien trouvé tout les 2… et nous aussi
Jude : nous aussi ?
Tommy se retourna vers elle et la regarda dans les yeux.
Tommy : oui… j’ai beaucoup de chance de te connaitre. ET j’aime passer du temps avec toi, t’es une chanteuse incroyable avec énormément de talent.
Elle se mit à rougir intérieurement
Jude : merci, dit-elle en détournant son regard pour le poser vers les enfants.

Jude : j’en connais 2 qui était fatigué, je crois que je vais y aller.
A contre cœur, il cessa de la regardait et se leva en directions des enfants.
Tommy : tu risque de la réveiller, vient plutôt avec moi, on va la coucher avec Jules dans sa chambre
Jude : tu as peut-être raison
Tommy : et toi ne t’inquiète pas, tu dormiras dans ma chambre…
Jude : Tommy, je…
Tommy : … et moi dans le salon la coupa-t-il

Apres les avoir couché dans la chambre, Jude et Tommy retournèrent dans le salon et s’assied l’un à coté de l’autre. Tout deux ne savant quoi dire, un silence s’installa. Tommy la regarda un long moment avant que Jude ne brise se silence.
Jude : pourquoi me regarde-tu ainsi ? S’exclama-t-elle gêner.
Tommy : pour rien… tu es magnifique Jude, murmura-t-il.
Aucun mot ne sortit de la bouche de Jude. Elle profitait juste pleinement de se moment. A cet instant, plus personne n’existait autour d’elle à par Tommy. Elle le regarda à son tour.

Tout était magique, intense… Chacun voyant dans les yeux de l’autre, une étincelle qui ne cessait de briller.
Un lien les lia, ce même lien qu’ils les avaient aimanté la 1er fois.
Tommy posa sa main sur le visage de Jude, peu à peu ses doigts glissèrent le long de sa joue. Seul, son index s’attardèrent sur sa lèvre inferieur. D’un geste incontrôlé, elle entrouvrit ses lèvre et captura sont doigt entre ses dents.
Tandis qu’il continuait à explorait son visage de ses doigts, Jude posa à son tour sa main sur son corps. Mais malgré qu’un bout de tissu séparer le contact de sa paume sur sa peau, il pouvait sentir ses mains chaude lui caressait le torse.
Leur lèvre n’était maintenant plus qu’à 1 millimètre l’un de l’autre, le sourire aux lèvres, ils s’apprêtaient à garder en mémoire ce magnifique moment…
Alors que rien ne pouvait les déranger…
… : MAMAN ??
… la voix de Brittany se fit entendre.
Elle se détacha de l’étreinte de Tommy et se précipita à l’étage…
Quelques minutes plus tard, elle descendit l’escalier… sa nièce lovée dans ses bras.
Jude : Tommy ? Vaudrais mieux que j’y aille…
Sur ces mots, elle franchit la porte et partit sans un regard en arrière…

Chapitre 10 : Tout à refaire

Sur ces mots, elle franchit la porte et partit sans un regard en arrière...

C'est arrivé devant l'ascenseur à quelques pas du seuil de Tommy qu'elle entendit la porte se fermer et osa regarder par dessus son épaule. Elle savait pertinemment qu'elle était seule avec Brittany mais elle espérait peut-être quelque chose. Une petite déception marqua son visage quand elle fit ce constat. Le trajet en ascenseur était très court – Tommy habitant au troisième étage – mais assez long pour permettre à la petite de se rendormir.

Jude installa soigneusement Brittany dans son siège auto et monta à son tour dans la voiture. La clef dans le démarreur, les mains sur le volant, Jude ne pouvait partir. Elle soupirait et repensait à ce moment... magique, malgré tout. Cela faisait quatre ans qu'elle l'attendait, qu'elle en rêvait toutes les nuits. Et là, alors que c'était à porté de main, elle avait fui. Oui, c'était bien une fuite et Brittany en était l'excuse. Jude s'en voulait énormément. Elle se mit à douter, et si cela ne se repassait plus ? Si Tommy l'avait mal pris ? Après quelques longues secondes à se torturer l'esprit, elle quitta sa place de parking pour rentrer chez elle.

Ce qu'elle n'avait pas remarqué, c'est que Tommy l'observait depuis le début, à sa fenêtre. Il était littéralement sur un petit nuage. Il avait complètement (re)craqué pour elle. Cette journée et soirée lui avait permis de voir en Jude, la femme qu'il cherchait depuis si longtemps, pour Jules et lui. Il en était persuadé, ils étaient fait l'un pour l'autre...

Il rangea un peu la vaisselle qui trainait et partit se coucher, les yeux remplis d'étoiles et les pensées légères. Sa nuit fut plus qu'agréable, rêvant à de beaux moments où Jude était omniprésente.

Quant à Jude, elle partit se coucher une fois Brittany mise au lit. Sa nuit fut beaucoup plus agitée que celle de Tommy. Elle tournait, virait, ne trouvant pas le sommeil... Elle avait pourtant essayé toutes les recettes de grand-mère qu'elle connaissait : le lait chaud, la tisane... Elle avait même tenter de compter ces fameux moutons sautant par-dessus la barrière... Mais rien n'y faisait, elle n'avait toujours que lui à l'esprit... Elle revoyait le film, ses lèvres se rapprochant des siennes, son odeur, sa main sur sa joue... Cette scène la faisait sourire mais souffrir en même temps. Elle redoutait surtout de le revoir. Qu'allait-elle lui dire ? Vers cinq heures, épuisée, elle trouva enfin le sommeil.

Mais la nuit ne fut pas de tout repos du moins trop courte pour l'être. Vers huit heures, la petite Brittany, estimant avoir assez dormi, vint réveiller en fanfare sa tata préférée en sautant dans son lit.
Brittany : Debout tata ! Allez debout !
Jude tenta de se calfeutrer sous sa couette mais la petite en avait apparemment décidé autrement et partit à sa recherche sous les draps. Jude ne pouvait que s'avouer vaincue et esquisser un très léger sourire.
Jude : C'est bon je me lève, dit-elle calmement non sans un lourd soupir.
D'ordinaire, Jude adorait ces réveils énergiques mais pas ce matin, pas après cette soirée, pas après cette nuit difficile.

Après quelques minutes, Jude réussit à quitter son lit et prépara le petit déjeuner.

Du côté de chez Tommy, la matinée ressemblait aux autres. Il se leva assez tôt, s'occupa de lui avant que Jules ne se réveille.

L'après-midi arriva bien vite, Jules et son père allèrent au parc, comme à chaque fois. Jules était un petit garçon très énergique qui avait besoin de se défouler mais aussi d'être entouré de copains. De plus, cela permettait à Tommy de pouvoir souffler un peu et de s'accorder de bons moments au soleil à lire ou rêvasser. Ce dimanche-là, sa lecture fut une chose difficile, il lui était impossible de se concentrer. Jude était l'unique objet de ses pensées. Il imaginait leurs retrouvailles le lendemain. Il savait que ça allait être étrange, tendu, mais il avait en même temps, tellement hâte de la revoir...juste la regarder...

Brittany aurait bien aimé elle-aussi aller se promener et jouer dans cet endroit mais Jude ne le voulait pas. Elle savait pertinemment que Tommy s'y trouverait et le revoir, ça non, elle ne le voulait pas, du moins pas avant lundi. Jude savait pertinemment que c'était puéril comme réaction, mais elle ne pouvait s'empêcher de réagir de cette manière, comme une adolescente qui vient de craquer pour un garçon.
Brittany : S'il te plait tata, veux aller au parc moi...
Jude : Non, je suis désolée ma chérie, on ne peut pas... En plus, il va y avoir plein de monde...
Jude avait du mal à trouver des idées et se montrer convaincante mais elle tenait bon malgré la déception de Brittany qui lui faisait un peu mal au coeur.

Jude : Et si on allait plutôt se promener sur le port et manger une glace ?
Le mot magique « glace », la petite ne pouvait refuser ce qui ravit et soulagea à la fois Jude.
L'après-midi passa à une vitesse folle.

En début de soirée, Sadie vint récupérer sa fille chez Jude.
Sadie : Coucou ma puce ! C'était bien avec tata ?
Brittany : Super ! Hier on a joué avec Jules et son amoureux et tout à l'heure on a mangé une glace, dit-elle en se vantant.
Sadie : Whaou, tout ça !
Brittany : Oui !
Sadie : Fais un bisou à tata et va à la voiture que papa t'attache.
Brittany : D'accord.
Elle s'éxécuta.
Sadie : Alors comme ça tu as un amoureux ?
Jude sentit une douce chaleur monter à ses joues mais fit tout pour le cacher.
Jude : Non !! Elle parle de Tommy, mon producteur ! On s'est retrouvé au parc d'attractions hier, rien de plus ! Alors les petits ont un peu joué ensemble, rien de plus.
Sadie : Oui... Rien de plus, comme tu le dis... deux fois..., lui dit-elle un sourire malicieux aux lèvres.

La soirée, seule, passa beaucoup trop vite pour Jude qui redoutait toujours un peu les retrouvailles. Heureusement pour elle, la fatigue accumulée lui permit de s'endormir assez facilement sans penser au lendemain et se tordre l'esprit.

Lundi matin, une nouvelle semaine qui se profile...

Tommy reprit ses bonnes habitudes, déposa son fils à la crèche à huit heures trente et se retrouvait dans son studio dix minutes plus tard. Il restait seul, comme chaque matin, pour préparer et ranger le matériel, faire quelques réglages etc, avant l'arrivée de son artiste préférée.
C'est normalement à neuf heures que Jude est censée passer les portes de G-Major. Aujourd'hui, elle avait un léger retard car le trajet fut très long : un pas en avant, deux en arrière. C'est l'estomac tout retourné et les mains moites qu'elle pénétra dans les locaux.

Tommy ne cessait de regarder sa montre. Les minutes ne passaient pas assez vite. Deux sentiments se mélangeaient en lui : l'excitation et la crainte. L'excitation de la revoir, de re-sentir son odeur, de s'approcher d'elle... Et la crainte de la revoir et de sa réaction. S'ils ne savaient pas quoi se dire ? S'ils n'avaient rien à se dire ? Elle aurait déjà du être là depuis dix minutes... Ce n'était pas son genre d'arriver en retard, de manquer un rendez-vous...

De l'autre côté du couloir, Jude avançait d'un pas très lent. Elle savait pertinemment qu'il l'attendait, comme chaque matin. Une pause, une grande inspiration et elle posa sa main sur la poignée pour entrer.

Dès qu'il entendit le grincement de la porte, Tommy se retourna. Elle était encore plus belle que dans ses souvenirs.
Tommy : Jude... Salut !
« Quel idiot » pensa-t-il. Il s'en voulait pour cette banalité.
Jude : Salut, lui répondit-elle, timidement.
Un long silence s'installa. Jude n'osait le regarder et ne savait quoi lui dire.
Tommy voulut briser ce silence interminable et dit la première chose qui lui passa par la tête, ce qu'il regretta aussitôt.
Tommy : On se met au boulot ?
Jude : Hum...
Elle s'attendait à tout sauf à ça. Que devait-elle en conclure ? Peut-être que pour lui, ils n'avaient rien à se dire... Jude fut prise au dépourvu et blessée de s'être imaginée des choses alors que pour lui, toute cette histoire était comme oubliée, inexistante.
Jude : Ok.

C'est ainsi qu'elle passa de l'autre côté de la vitre et commença à chanter.

Chapitre 11 : Sortie entre filles

Quelques semaines s'étaient écoulées depuis cet « incident ». Jude et Tommy ne se voyaient plus que dans les locaux de G-Major. Quand Jude était derrière son micro, tout allait bien. Elle se concentrait sur sa musique, sur ses paroles et leur sens... Elle se créait sa petite bulle, rien ne pouvait l'atteindre. Mais tout se compliquait une fois l'enregistrement terminé. Oui, quand elle devait aller rejoindre Tommy de l'autre côté de la vitre. Plus rien ne les séparait, ce mur de verre n'existait plus. D'un coup, le corps de Jude se tendait, ses extrémités commençaient à légèrement trembler et les mots avaient du mal à sortir... Elle était une véritable boule de nerfs : la panique (et surement autre chose) s'emparait d'elle. Elle perdait ses moyens quand elle était à ses côtés, quand leurs bras se frôlaient, quand elle sentait son odeur... Cette odeur qui lui faisait toujours autant d'effet et lui tournait la tête, elle l'adorait. Le constat était simple : l'attirance qu'elle éprouvait pour lui était toujours là, mais la gêne prenait de plus en plus le pas dessus.

De son côté, Tommy était heureux. Voir Jude tous les jours, passer presque tout leur temps ensemble, cela le ravissait. Certes, s'il pouvait ne serait-ce que la prendre dans ses bras, rien que ça, il serait comblé. Néanmoins, il savait se satisfaire du minimum, pour le moment... Cependant, il voyait bien que quelque chose tracassait Jude. Il la sentait s'éloigner petit à petit, au fil des jours. Pourtant, Tommy n'osait pas faire un premier pas, ou aller vers elle. Il la sentait fragile et ne voulait surtout pas la brusquer de quelques manières que ce soit.

A force, quelque chose s'était cassé entre-eux. Leur complicité et leur entente avaient presque disparu et leur entourage assistait, impuissant, à cette situation.
Tommy : Cette chanson est parfaite comme ça ! On passe à laquelle maintenant ? Celle que je t'ai entendu fredonner hier matin ?
Jude : On verra ça plus tard car je déjeune avec Kat ce midi. A tout à l'heure.
A chaque fois, c'était la même chose : Jude s'éclipsait dès qu'une pause s'annonçait. Tommy, déçu, commençait à douter sérieusement. Ils ne passaient plus aucun moment ensemble, pas même un déjeuner ou une pause d'une quinzaine de minutes entre deux prises. Jude avait toujours quelqu'un à voir, un coup de téléphone à passer etc...
Tommy : Ah... Ok.... A tout à l'heure alors. Bon appétit.
Jude prit ses affaires et partit sans se retourner, lui adressant un petit merci.

Tommy se laissa tomber dans son fauteuil et soupira. Il venait de prendre conscience de la distance qui s'installait, grandissait. Il se demandait bien ce qui pourrait les rapprocher à nouveau. A part un coup de pouce du destin, il ne voyait pas.

Jude était installée à la table du restaurant depuis vingt minutes quand Kat arriva.
Kat : Excuse-moi pour le retard. J'ai plein de boulot en ce moment et plus vraiment d'horaires...
Jude : Ce n'est pas grave, je viens juste d'arriver de toute façon !
Une fois que Kat fut bien installée, elles commandèrent et papotèrent un peu de leur vie, enfin...surtout de celle de Kat pour être précise.

Au bout d'un moment, Kat décida de couper la parole de Jude pour avoir des explications.
Kat : Qu'est-ce qu'il y a Jude en ce moment ?
Jude fut surprise par cette question si soudaine qu'elle n'avait pas vu venir. Elle accompagna une grimace à sa réponse.
Jude : Rien ! Pourquoi cette question ?
Kat : Jude, je te connais depuis qu'on est toute petite donc je vois bien à ta tête que quelque chose ne va pas. Que t'arrive-t-il ?
Jude : Mais rien du tout ! Ne t'inquiète donc pas pour moi ! Juste un peu de fatigue, ni plus ni moins.
Kat : Si Jude, je m'inquiète pour toi. Toi qui est d'ordinaire joyeuse, souriante, là tu es refermée sur toi même... Je remarque bien que quelque chose te tracasse.
Ces mots touchèrent Jude qui fondit en larmes. Kat se leva pour la réconforter.
Kat : Vas-y, tu sais que tu peux me parler.
Jude se laissa aller et après quelques secondes d'hésitation, elle se livra à son amie. Aucun moment ne fut oublié, de la journée dans le parc, en passant par le baiser et enfin du malaise qui règnait entre-eux depuis ce jour.
Kat : Oh je suis si désolée Jude.

Kat se tut et continua de réconforter Jude. Après quelques minutes, elle se rassit en face et afficha un large sourire.
Kat : Je sais ce qu'il te faut ! Tu te rappelles des gars qui habitaient à côté de chez moi et qui avaient formé un groupe.
Jude : Ah oui !! Ceux qu'on adorait et qu'on écoutait !
Kat : Oui ! J'ai vu dans la presse qu'ils faisaient un petit concert ce vendredi soir. Ca te dirait qu'on y aille toutes les deux ? Une petite soirée entre filles pour rigoler, boire et ne penser à rien et surtout pas au quotidien et ses soucis ?
Jude : Je ne sais pas... Je suis fatiguée.
Kat : Allez Jude ! Bouge-toi ma grande ! Tu verras, on va bien s'amuser.
Jude ne pouvait résister à son amie quand elle y mettait tant de motivation et d'envie. Elle lui sourit.
Kat : Je prends ça pour un oui ! Bon c'est à 21h à l'endroit habituel.
Le déjeuner se termina sur une note agréable.

Le reste de la semaine passa relativement vite, l'atmosphère entre Jude et Tommy n'avait pas évoluée, la gêne était toujours omniprésente.

Ce vendredi, Jude attendait patiemment chez elle que Kat vienne la chercher pour aller au concert. Mais un coup de fil changea quelque peu les plans prévus.
Kat : Jude, je vais être un peu en retard. Je suis encore au travail. Je pense que j'ai bientôt terminé, mais il vaut mieux qu'on se retrouve sur place. Je ne voudrais pas te faire rater la première chanson.
Jude : Ok. Mais fait attention, tu passes beaucoup trop de temps à ton bureau.
Kat : Ne t'inquiète pas pour moi, amuse-toi bien surtout, lui répondit-elle d'une voix suspecte, comme pleine de sous-entendus.

Jude arriva rapidement dans le café où avait lieu le concert. Il n'y avait pas beaucoup de monde d'arrivé. Le groupe n'était pas encore sur scène, alors Jude en profita pour aller au bar se chercher un verre.
Jude : Un cocktail s'il vous plait.

Quelques secondes plus tard, le verre à la main, elle se mit en quête d'une table libre pour pouvoir profiter de la soirée qui allait commencer sous peu. Mais c'était sans compter sur une personne qui lui barra le chemin. Jude, qui s'était retourné assez brusquement, lui renversa quelques gouttes de sa boisson sur lsa chemise.
Jude : Oh ! Excusez-moi mons...

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J'espère que ça vous a plu !! Rendez-vous dimanche pour le chapitre 12 Very Happy

(positivité...)

Chapitre 12 : La mélodie du cœur…

Jude : excusez-moi mons…, dit-elle tout en relevant sa tête vers celle de l’inconnu
… : Jude… S’exclama-t-il étonner
Jude tout aussi étonné que lui :
Jude : Tommy ! Excuse-moi, je ne t’avais pas vu…
Tommy : ce n’est rien, dit-il en examinant le liquide renversé sur sa chemise.
Jude : si !!
Elle se retourna, posa son verre et prit deux serviettes qui était disposer sur le comptoir. D’un geste complètement anodin, elle mit sa main gauche sous sa chemise tandis que sa main droite essuyer tant bien que mal l’auréole qui s’était formé…
Un frisson parcouru à ce moment là le corps de Tommy au contact de sa main douce et chaude… si bien que Jude le sentit, c’est alors qu’un grand sourire se forma au coin de ses lèvres. Ils restèrent ainsi quelque minute, chacun au contact de la peau de l’autre, comme perdu dans leur pensée… mais réalisant soudain son geste, Jude s’arrêta net et lâcha rapidement sa chemise.

Jude : heu… voila, je crois que c’est bon, dit-elle gêner par ce qu’elle venait de faire.
Tommy : merci.
Tommy : je peux au moins t’offrir un autre verre ? Enchaina-t-il rapidement
Jude : oui, pourquoi pas.
Tommy : qu’est-ce que tu voudrais ?
Jude : un cocktail
Tommy se tourna vers le serveur du bar.
Tommy : barman svp. 2 cocktails
Barman : bien, je vous sers ça de suite.
Tommy : alors c’est ça, cette substance collante sur mon torse ?? S’exclama-t-il à Jude.
Jude : n’exagère pas…
Barman : voila, 2 cocktails
Tommy : merci.
Il paya leur deux consommation et s’installèrent à une table.

Comme gêner par cet écart de conduite, ils ne pouvaient se regarder dans les yeux l’un de l’autre… on pouvait même sentir une certaine distance dans leur geste.
Tommy : je ne savais pas que tu aimais ce groupe, dit-il tout bêtement pour combler se silence naissant.
Jude : j’aime beaucoup se qu’ils font, ils ont même grandit à 3 pâté de maison de la mienne.
Tommy : vraiment ? Je vois que tout les jeunes talent vienne du quartier sud de Toronto. Alors comme ça tu a grandit là-bas ?
Jude : oui et toi ? De quel quartier viens-tu ? Demanda-t-elle à son tour.
Tommy : du quartier nord de Toronto… complètement à l’ opposé.
Elle acquiesça d’un signe de tête. Remarquant le ridicule de leur conversation, ils furent soulagés quand ils virent le patron du bar monté sur scène.

Patron : Tout d’abord, merci à tous d’être venu nombreux pour assister à se concert. Donc sans plus attendre, voici le groupe mythique de Toronto : Billy Talent !!!
Jude se leva à ce moment-là et tira Tommy par le bras.
Jude : suis-moi
Tommy : je pourrais te suivre n’importe où… prononça-t-il très clairement.
Au son de cette phrase, elle s’arrêta et le regarda dans les yeux quelques secondes. Troublée par ce qu’elle lisait dans son regard, elle se retourna et se plaça face à la scène, suivie de prés par Tommy.
Billy Talent : bonsoir Toronto !!! crièrent-ils à leur fan. Est-ce que vous êtes en forme ??
Fan : oui !!!
Billy Talent : très bien, alors c’est partie pour la 1ère chanson : Fallen Leaves.

Les premières notes de musique retentirent dans la salle… Jude essaya tant bien que mal d’écouter attentivement la chanson mais elle n’arrêter de penser à la phrase que tommy avait dite plus tôt : « je pourrais te suivre n’ importe où… ». Elle sentit encore ses joue se rosirent…
« Heureusement que le concert avait commencé » se répétât-elle. Elle n’aurai pu affronter plus longtemps se regard bleu ciel qui l’envoutait tant.
Une fois la première chanson finie, le groupe enchainèrent avec la prochaine.
Billy Talent : pour la 1ere fois en live, je voudrais vous chantez une chanson complètement inédite. J’espère qu’elle vous plaira, de suite « Surrender ».

Surrender :

Elle lit un livre de l'autre côté de la rue
En attendant cette personne qui ne viendra jamais
Discuter au-dessus d'un café pour une heure ou deux
Elle se demande pourquoi je suis toujours de bonne humeur

Tuant le temps avant qu'elle parte fière avec ses choses
Elle a besoin d'être supportée et je deviendrais son appui
Elle ne saura jamais ce qu'elle signifie pour moi
Je suis dans la partie mais j'en suis aussi l'arbitre

Du coin de l’œil, il n’arrêter de la regarder… elle était si belle, si douce à ses yeux. Plus rien ne comptez autour de lui à cette instant… à par Jude, elle qui lui donner tant de magie, d’étincelle dans son regard. Il se sentait comme transporter dans un autre monde… un monde où Jude serai la femme de sa vie, la mère de sont p’tit Jules. Un sourire se forma sur ses lèvres à cette pensée…

Abandonne chaque parole, chaque pensée, chaque son
Abandonne chaque caresse, chaque sourire, chaque froncement de sourcils
Abandonne toute la douleur que nous avons enduré jusqu'à maintenant
Abandonne toute l'espoir que j'ai perdu et que tu as retrouvé
Abandonne-toi dans mes bras

Même si je sais très bien ce que je cherche
Elle a barricadé son coeur du monde entier
J'ai voyagé dans le temps et je me suis confessé à elle
Mais j'ai trop peur qu'elle ne tue le messager

Abandonne chaque parole, chaque pensée, chaque son
Abandonne chaque caresse, chaque sourire, chaque froncement de sourcils
Abandonne toute la douleur que nous avons enduré jusqu'à maintenant
Abandonne toute l'espoir que j'ai perdu et que tu as retrouvé
Abandonne-toi dans mes bras

Jude elle, sentait son doux regard posé sur elle… elle-même ne pouvais s’empêcher de lui en jeter par dessus son épaule. Il avait se regard… comment l’expliquer ? Se regard qu’il n’avait rien que pour elle. Tant de magie dans ses yeux, la faisait rougir, frissonner de tout son corps.

Je pense que j'ai trouvé une fleur dans un trou d'herbe
Je pense que j'ai trouvé une fleur dans un trou d'herbe
Cherchant au point que mes mains en saignaient
Cette fleur ne m'appartient pas

Je pense que j'ai trouvé une fleur dans un trou d'herbe
Je pense que j'ai trouvé une fleur dans un trou d'herbe
Cherchant au point que mes mains en saignaient
Cette fleur ne m'appartient pas
Cette fleur ne m'appartient pas
Pourquoi ne peut-elle pas m'appartenir ?

Chaque parole, chaque pensée, chaque son
Chaque caresse, chaque sourire, chaque froncement de sourcil
Toute la douleur que nous avons enduré jusqu'à maintenant
Abandonne toute l'espoir que j'ai perdu et que tu as retrouvé

Son sourire s’accentua quand elle sentie les doigts de Tommy lui effleurer sa main. A se simple contact, son visage s’illumina.
Elle caressa à son tour le dos de sa main… ils jouèrent ainsi quelques minutes, avant que leurs doigts ne finissent par s’entremêler ensemble.
Ils sentirent aussitôt, une décharge électrique qui leur parcourra les veines.

Abandonne chaque parole, chaque pensée, chaque son
Abandonne chaque caresse, chaque sourire, chaque froncement de sourcil
Abandonne toute la douleur que nous avons enduré jusqu'à maintenant
Abandonne toute l'espoir que j'ai perdu et que tu as retrouvé
(Abandonne) Je n'ai jamais eu le courage de demander
(Abandonne) Est-ce que c'est mon moment qui vient de passer ?
(Abandonne) Je n'ai jamais eu le courage de demander
(Abandonne) Est-ce que c'est mon moment qui vient de passer ?
(Abandonne) Je n'ai jamais eu le courage de demander
(Abandonne) Est-ce que c'est mon moment qui vient de passer ?
(Abandonne) Je n'ai jamais eu le courage de demander

« Etait-ce la chanson, la mélodie ou voir même les 2, qui avait effacé cette gêne, cette tension, qui exister entre Jude et Tommy ? ».

Le concert se termina ainsi sur cette dernière chanson. Mais surpris par ce moment d’intimité, ils lâchèrent instinctivement leur main. Légèrement troubler par ce qu’il venait de se passer, ils quittèrent la salle sans se dire un mot.

Arriver a la hauteur de leur voiture, Jude se décida enfin a parler
Jude : merci beaucoup, j’ai apprécié cette soirée passé avec toi. On se voit demain ?
Tommy : oui…
Elle s’éloigna quant Tommy reprit aussitôt la parole.
Tommy : je me demander si sa te disait, de venir boire un dernier verre chez moi ?
Jude n’attendait que ça, qu’il lui pose enfin la question
Jude : oui… répondit-elle en lui cachant sont enthousiasme.
Elle se dirigea vers sa voiture, tel un gentleman, il lui ouvrit la portière. Il s’installa à son tour dans la voiture et roula tout deux jusqu’au loft.

Chapitre 13 : L’amour d’un fils

Tommy : si Melle Harisson veut bien rentrer, dit-il à Jude en ouvrant sa porte d’entré
Jude : merci…
Tommy : je peux t’offrir quelque chose à boire ?
Jude : un café suffira
Tommy : en attendant fait comme chez toi, dit-il tout en se dirigeant vers la cuisine

D’un pas timide, Jude pénétra dans son salon, déposant ainsi sa veste et son sac au pied du canapé. Les yeux grands ouverts, elle jeta un coup d’œil admiratif à la pièce, comme si c’était la première fois qu’elle mettait les pieds chez lui. Cette ambiance, ce style lui plaisait énormément… elle se sentait à l’aise dans ce petit cocon chaleureux et familiale.
Son regard se posa ensuite sur une étagère composé de plusieurs portraits. Un des cadre révélé une magnifique photo de Jules bébé dans les bras de son père. Elle était émue par tant de tendresse qui émanait des yeux de Tommy. aurait du être surprise, mais elle ne l’était pas.

Jude : au faite qui garde Jules ce soir ? demanda-t-elle à Tommy à travers le salon.
Tommy : il est chez Kat et Ludovic, répondit-il.
Jude : son fameux imprévu… murmura-t-elle à elle-même.
Tommy qui l’avait entendu murmurer, ne comprit pas un mot de ce qu’elle venait de dire.
Tommy : qu’est-ce que tu as dit ?

Jude ne répondit pas. Son esprit était déjà ailleurs… plus précisément sur une nouvelle photo disposé non loin de l’autre. Elle prit le cadre dans sa main gauche… un large sourire apparu sur ses lèvres. Elle
La voix de Tommy retentit à travers la pièce du salon.
Tommy : Jude, tu veux du sucre ?
Plonger dans la contemplation de cette photo, elle ne l’entendit pas lui parler.
Jude : « tu l’as gardé après toutes ses années », dit-elle dans un murmure à peine audible.
Elle se souvint comme si c’était hier : le moment ou a été prise cette photo - lors de leur première rencontre. Cette photo à quelque chose de magique en soi, dévoilant ainsi leur attirance mutuelle.
Du bout de son index droit, elle se mit à faire le contour de sa tête, de ses lèvres… quelque p’tite étincelle se mirent même a briller dans les prunelles de ses yeux.

Tommy : Jude ?
Une voix de plus en plus proche, ramena Jude à la réalité.
Tommy : Jude ?
Surprise, elle reposa le cadre sur l’étagère. Tommy qui l’avait observé depuis quelque seconde, se plaça derrière elle.
Tommy : elle est belle, nan ?
Tout en disant cela il prit dans ses main la photo de eux deux… enlacé l’un contre l’autre.
Jude : oui… acquiesça-t-elle.
Jude : merci pour le café, dit-elle l’air de rien en s’asseyant sur le canapé.

Tommy : Jude, pour une fois arrête de faire comme si rien ne s’était passé.
Il l’a rejoignit sur le canapé et la regarda dans les yeux
Jude : parce qu’il ne s’est rien passé… s’exclama-t-elle a son tour
Un blanc s’installa, il reprit plus calmement cette fois.
Tommy : tu ne crois pas qu’on devrait parler tout les deux ?
Résigner, elle répondit par l’affirmatif.
Tommy : il y a 4 ans, notre rencontre, compté et compte toujours énormément pour moi. Tu sais que je n’ai jamais voulu te faussé compagnie. A l’idée de te revoir, j’étais comme un p’tit garçon avec son nouveau joujou, excité et heureux.
Un peu honteuse de sa réaction passée, elle baissa la tete.
Tommy : … Jude, je… j’aime être avec toi, sentir ton doux shampoing à la vanille, tes main chaude sur moi…
Du revers de ses doigts, il releva son menton.
Tommy : regarde-moi dans les yeux et dis-moi que tu ressens la même chose ?

Ne voulant lui révéler ce que son cœur lui dicter, Jude resta silencieuse à ses paroles. Les yeux dans les yeux, il essaya de décrypter ses sentiments cachés. Il prit alors la main de Jude dans les sienne et la lui caressa… peu à peu, il posa sa main jusqu’a sa joue, au contact de sa peau âpre, un sentiment de chaleur s’engouffra en Jude.
Sa main sur celle de Jude, il accompagna ses doigts à lui caresser tendrement le visage.
A cet instant, Tommy pouvait lire dans ses yeux toute l’émotion que Jude ressentait au contact de sa peau.
Il plaça ensuite, ses mains derrière la nuque de la jeune femme. Front contre front, leur corps se rapprocher dangereusement l’un contre l’autre. Puis avec une infinie douceur, il captura sa lèvre inferieur…
A cet instant précis, rien n’aurait pu les faire sortir de leur bulle. Mais pourtant, leur étreinte se rompu : un frisson avait envahit le corps frêle de sa bien aimé.

Prise par le doute, Jude se leva précipitamment, rassembla ses affaires et se dirigea vers le seuil de la porte d’entrée.
Mais se même frisson qui l’avait parcouru y a encore quelque minute, la fit se retourner vers lui une dernière fois.
Leur visage était impassible de toute émotion, il n’y avait que leur yeux qui communiquer…
Mais se simple contact visuelle a suffit pour que sa tete en décide autrement… Le sourire au coin, c’est avec impatience que Jude franchit les quelque centimètre qui la séparer du corps viril de son amant.
Car jamais plus, elle ne doutera de ses sentiments envers lui.

Souder l’un contre l’autre, Tommy profiter pleinement de se moment. La tenir dans ses bras était presque devenu un rêve inaccessible pour lui. Sa tête enfuie dans le creux de son cou, il pouvait sentir son doux parfum fruité qui lui manquer tant.
Jude : j’en suis certaine maintenant, je tien énormément a toi ! Je… je t’aimeee, dit-elle avec hésitation
D’un geste tendre, il enveloppa son visage de ses mains
Tommy : je t’aime ma chérie, murmura-t-il pour la rassuré
Des larmes de joie se formèrent au coin de ses yeux, mais Tommy vint les effacer par de doux petit baiser…
Ses baiser était tendre et brulant à la fois. Les joues rosies par tant de tendresse, elle l’embrassa à pleine bouche. D’abord passionné puis fougueux…
Un désir presque incontrôlable se mit à naitre entre eux, provoquant par ailleurs un ouragan de baiser…
La température ayant monté de plus de 10 degrés en quelque minute.
Tommy et Jude n’était plus maitre de leur actes.
Ne pouvant contenir plus longtemps leur désir, ils s’embrassèrent avidement tout en se déplaçant dans les 4 coins de la pièce.

Elle lui déboutonna ensuite sa chemise et le plaqua violement contre le mur. Résistant plus longtemps à son envie, elle explora d’abord son torse avec ses doigts, puis avec sa langue ; traçant ainsi un sillon humide le long de son abdomen.
Ne voulant se faire dominer par la femme de sa vie, tommy la souleva et la porta telle une princesse jusqu'à sa chambre.

Délicatement, il l’a déposa sur le lit et s’allongea tout contre elle.
Ils se regardèrent dans les yeux quelques minutes, avant que Tommy ne reparte à l’assaut de sa bouche. Ses lèvres descendirent ensuite le long de son cou, de son épaule, en chuchotant des mots doux…

Tout en posant ses mains sur la poitrine de Tommy, Jude se retourna et se mit sur lui. Elle déposa a son tour des baiser brulant sur sa joue, sur le haut de son buste… c’est simple baiser faisait monté en Tommy, toute l’envie qu’il ressentait pour elle.

La forçant à s’asseoir, il se releva… retrouvant Jude a califourchon sur lui. S’ensuit ensuite, des caresse mutuel…
Jude caressa frénétiquement la chevelure de Tom tandis qu’il tracer une ligne avec sa langue, le long de son décolleté…
On pouvait lire à ce moment là, toute l’intensité de leur désir dans leur regard.
L’envie et l’excitation enflammèrent leur sens, pour former par après qu’une seul et même personne.
Leur passion les submergea et c’est tout naturellement qu’ils découvrirent le plaisir partager de l’autre.

Leur première nuit ensemble ne fut pas des plus calme, mais c’est avec le sourire au lèvre que Jude se réveilla au coté de Tommy le lendemain matin. Tommy lui dormait toujours.
Elle déposa donc des petits baisers sur son visage, qui a eu pour effet immédiat de le réveiller. Il posa sont regard sur elle et de sa main, il lui caressa les cheveux.
Tommy : bonjour toi !!!
Jude : bonjour… dit-elle timidement
Tommy : on t’a déjà dit que tu étais belle le matin, avec les cheveux ton ébouriffé ?
Jude : nan… tu es le premier.
Le sourire sur les lèvres, ils ne se quittèrent plus du regard… omnibulé l’un par l’autre, ils n’entendirent pas la porte de la chambre s’ouvrir… et c’est un petit garçon tout heureux, qui sautèrent en 4eme vitesse sur le lit, ramenant au passage les jeunes amoureux à l’instant présent.

Jules : PAPA !
Tommy : salut mon grand, dit-il tout en se relevant du lit.
Gêner, Jude ramena le drap jusqu'à son cou
Comme si il avait compris qui les dérangeait, Jules sortit de la chambre à la même vitesse qu’il était venu.
Tommy : on appelle ça « pris en flagrant délit », désoler mon cœur
Tout en disant cela, il se leva et s’habilla…
Tommy : tu me rejoins dans le salon, s’exclama-t-il en lui déposant un baiser sur les lèvres.
Une fois sortit de la chambre, Jude se leva à son tour et s’habilla.

5 minutes plus tard, elle l’es rejoignit dans le salon
Jude : ah, salut Ludovic
« Apres le fils c’est le cousin » pensa-t-elle.
Ludovic : je crois que je ne vais pas vous déranger plus longtemps. Salut mon juju…
Tommy : Jules, tu viens dire au revoir à tonton Ludo ?
Jules se leva, lui fit un câlin et repartit aussitôt à ses jouets.
Ludovic : au revoir les amoureux, prononça-t-il ironiquement.

A ce moment là, Jude et Tommy se regardèrent dans les yeux et éclatèrent de rire.
Le fou rire passé, ils se dirigèrent main dans la main dans la cuisine.
Jude : j’ai une faim de loup… des pancakes sa te dit ?
Tommy : c’est ça de jouer à la tigresse toute la nuit, dit-il avec un clin d’œil
Jules : on ne peut pas dire au temps pour le tigre, s’exclama-t-elle malicieusement.
Tommy : t’es contente, 1 point par tout
Jude : oui mon chérie.
Apres un baiser sur la joue, elle s’attala a la préparation de la pate.
Tommy : Jules, mon grand, tu viens manger.
A l’appel de son nom, il se dirigea de suite vers la table de la cuisine.
Jules : ça sent bon maman… dit-il avant de prendre la première boucher

Surprise, Jude resta figer un court instant puis posa son regard sur Tommy. Tommy répondit par l’affirmatif…
Jude : tant mieux mon cœur…
Et elle déposa un baiser sur la tempe du petit garçon…

FIN

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Voila, encore desoler du retard. Maintenant ma partenaire et moi on veux etre submerger de coms... surtout apres cette suite intense!

On n'allait quand même pas vous laissez sans un épilogue digne de ce nom voyons !
Voila la toute dernière touche à notre fic !
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Epilogue

Le soleil inondât la pièce. Dans la précipitation de la veille, j'avais dû oublier de fermer les volets. Ce genre de petits désagréments qui, après une si courte nuit, m'aurait d'ordinaire mis de mauvaise humeur, ne m'atteignit pas ce matin, avec ce qu'il s'était passé hier. J'étais aux anges, une indescriptible sensation de bohneur coulait dans mes veines.

Je m'assieds dans mon lit afin de repenser à ce qu'il venait de se passer, ce qu'il venait de m'arriver... quand une petite tête brune entra comme une furie dans ma chambre. Huit heures. Il n'était que huit heures et ce petit bout n'avait pas l'air fatigué par ce manque de repos. La réflexion ? Ce sera pour une prochaine fois ! Il se posa devant moi, tout excité, s'agitant dans tous les sens, sautant presque sur place.
- On y va quand papa ?
Je n'eus même pas le temps de répondre qu'il me reposa la question ajoutant qu'il était pressé de la voir.
- Moi aussi, j'ai hâte que tu la rencontre. Mais on ne peut pas aller la voir avant midi.
- Et c'est dans combien de temps midi ? Bientôt ?
- Il faut encore attendre un petit peu.
Je tenta de lui expliquer le déplacement des aiguilles sur mon réveil, mais il n'eut pas l'air très convaincu.
- Tu n'as pas faim ? On peut peut-être aller prendre notre petit déjeuner ?! Qu'est-ce que tu en dis ?
- D'accord ! Et après, on y va ?
Je ris. Il me faisait toujours cet effet là. Je ne pouvais pas résister longtemps et garder mon sérieux quand il était comme ça, impatient.

Les minutes passaient très, trop lentement. Nous avalâmes notre repas en moins de deux et le constat fut douloureux : il n'était que huit heures trente.

Après la douche, je tenta de l'occuper tant bien que mal.
- Papa ?! Je peux peut-être lui faire un dessin ?
- Oui, c'est une bonne idée !
Il s'éxécuta et dessina l'appartement, du moins d'après ses dires !
- Papa ! Fini ! Est-ce que je peux écrire son prénom dessus ?
- Oui, si tu veux ! Tu veux que je t'aide ?
- Bah non ! Je sais écrire, je suis grand !
- Ah oui c'est vrai ! Six ans, tu es un grand garçon maintenant !
Je lui épela les lettres et il s'appliqua à les reproduire.

Je regardais ma montre pour sûrement la centième fois depuis mon réveil, prêt à subit une nouvelle désillusion. Mais je me trompais, elle m'annonça une bonne nouvelle. Il était onze heures trente, l'heure de se mettre en route.
- On y va ?
Il releva sa petite tête et un large sourire se dessina sur son visage.

Nous nous habillâmes, je pris tous mes papiers et les clefs de la voiture et nous voilà, dans le couloir, moi refermant la porte d'entrée, lui déjà devant l'ascenseur.
- Attends papa ! J'ai oublié quelque chose.
- Quoi ? Mais de quoi est-ce que tu parles ?
- J'ai un cadeau pour elle ! Faut que je le prenne.
Dans un soupir je rouvris et il courut vers sa chambre. Deux petites minutes plus tard, il me retrouva, les mains dans ses poches.
- C'est bon ? Tu as tout ce qu'il te faut ?
- Oui ! Allez, on y va sinon on va être en retard !!
Il me tira par le bras et nous voilà enfin partis !

Le trajet fut long, surtout pour lui. Moi je tentais de rester calme, pour ne pas l'énerver encore plus.

Nous étions arrivés une demi-heure plus tard. Nous sommes entrés et directement dirigés vers l'ascenseur. Une fois arrivé au bon étage, je ne pus le retenir.
- Doucement bonhomme ! Il ne faut pas courir dans les couloirs. En plus, tu risques de tomber.
- Je peux pas... Je suis trop pressé. Ca fait trop longtemps que j'attends !
Malgré mes réprimandes, il poursuivit son chemin à la même allure, tête baissée sans savoir devant quelle porte il devait s'arrêter.
- Où vas-tu ? C'est ici !
Il fit demi-tour à grandes enjambée. Je n'eus le temps de frapper qu'il entra telle une boule de feu.
- Maman !
- Oh ! Doucement, doucement !
Mon fils alla s'installer près de ma femme. Je resta quelques secondes en retrait afin d'observer le magnifique tableau qui s'offrait à moi, avant de les rejoindre et les embrasser.
- Elle est où . Hein maman ? Elle est où ?
- D'abord bonjour mon bouchon ! Attends un peu, elle va arriver.

Quelques minutes plus tard, on frappa à la porte. Je regarda mon fils et lui souris. Il comprit aussitôt qui arrivait et sauta en dehors du lit.
- C'est elle ? C'est elle ?
Une infirmière pénétra dans la chambre et apporta un petit chariot qu'elle laissa à côté du grand lit de ma femme. A l'intérieur, un petit bébé. Je le regardais, il était merveilleux, tout petit, dormant paisiblement, l'air serein et apaisé.
L'infirmière quitta la pièce après s'être amusée de l'attitude du petit.
- Je repasserai dans deux heures Jude !
- D'accord, merci !

J'embrassais Jude et me décida à faire les présentations.
- Jules, je te présente ta petite soeur, Emma.
Il me regarda et se retourna vers elle. Il posa ses petites mains sur les parois transparentes du lit et sur le pointe des pieds, la regarda attentivement dans le silence le plus total. La fascination avait prit le dessus sur l'excitation.

Je pris Jude dans mes bras et nous admirâmes ce si beau spectacle. Une famille unie, ce dont j'avais toujours rêvé depuis que je l'avais rencontré... c'était enfin arrivé. Je dois pouvoir dire sans me tromper, qu'à ce moment-là, j'étais sans doute l'homme le plus heureux du monde.

Jules se retourna, nous sourit. Je pus voir une petite étincelle illuminer son regard. Puis il se retourna à nouveau pour continuer de comptempler sa petite soeur.

Nous devions, à notre plus grand regret, quitter les deux femmes de ma vie quand Jules ouvrit enfin la bouche.
- Attends, je lui ai apporté un cadeau. J'ai oublié de lui donner.
- Mais tu lui as déjà donné ton dessin !
- C'est pas ça !
Il fourra sa main dans sa poche et sortit un petit jouet en plastique qu'il posa dans un des coins du lit d'Emma.
- Voilà ! On peut y aller ! A demain maman, à demain Emma !

Je m'approcha du lit. Un avion, son petit avion, son jouet préféré... J'en suis sûr, ce que je ressens maintenant, n'est que le début du bohneur, le début d'une longue, belle et merveilleuse aventure...

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